42 morts, 48 blessés et 92 arrestations, tel a été le résultat du décompte effectué par la gendarmerie nationale Malgache, après les échauffourées qui se sont déroulés à travers Madagascar.
Le chiffre de la gendarmerie ne tient pas compte, apparemment, des décès survenus hors de sa zone d’intervention, comme celle de la commune urbaine d’Antananarivo, qui a enregistré plus de 44 morts à la morgue de la HJRA, dont 39 morts calcinés dans un incendie lors des pillages à Analakely.
L’addition des deux bilans donne 86 morts depuis le samedi 26 janvier 2009.
Le décompte de la Gendarmerie a commencé depuis le samedi 26 janvier dernier et a été publié mercredi dernier. La gendarmerie nationale a obtenu un bilan dans 11 régions sur les 22 que compte la Grande Île. Il s’agit d’Analamanga, de Boeny, de Sofia, d’Atsinanana, de Diana, de Sava, de Haute Matsiatra, d’Amoron’imania, de Vatovavy Fitovinany, du Sud Ouest, et de Vakinankaratra.
Selon la gendarmerie, parmi les 11 régions, c’est le Sud Ouest qui a enregistré le plus de victimes avec 16 morts dont 11 électrocutés et 5 lors des pillages. Quant aux blessés, c’est la région Analamanga qui a battu le record avec 20 blessés.
Du côté des forces de l’ordre, aucune perte fatale n’a été enregistrée. Il y a eu seulement 2 blessés dans la région de Boeny.