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Culturel

PAZZAPA

Ar 600 000 pour sauver un nominé

lundi 1er septembre 2008 |  2278 visites 
Soutenir un enfant dans cette épreuve requiert beaucoup de sacrifices.

Chaque pantalon, chaque robe, chaque paire de chaussures et autres que les candidats mettent durant leur séjour dans la villa Pazzapa, et pendant les shows successifs, avec les séances de photos contribuent aux dépenses à payer des parents. Des parents témoignent : « A chaque prime, on peut dire que nous dépensons environ Ar200 000 pour l’habillement de notre candidat plus les billets d’entrée à Ar5 000/personne (en dehors des 3 laissez-passer), et les frais de transport à chaque déplacement », renchérit un père de famille. « Des dépenses mineures comme les goûters que nous envoyons : Ar10 000 et les petits trucs pour sa voix (miel, citrons, vitamines…) environ Ar60 000 et Ar300 000 les premières dépenses pour ses gardes robes en vue de son entrée dans la villa. Outre ces charges, cette nomination a été la plus lourde car nous voulons que notre enfant reste bien sur et cela a été dur nous l’avouons. La valeur des sms envoyés en un jour dépasse d’ Ar200 000, de plus quand le pourcentage diminuait, nous avons du encore dépenser plus pour essayer de le rehausser. La somme dépensée pour la dernière journée a été 4 fois plus que les autres jours ? Ou plus … ? Sincèrement, nous ne savons plus ! Chacun y a mis de sa poche, en tous les cas, on a dépensé une belle somme en total ! », termina-t-il.

Carrière pro

Questionnée sur ses dépenses, une autre famille dont la progéniture a été nominée, hésite à dévoiler son budget. Combien elle a déjà dépensé et combien elle a encore prévu pour le soutenir, et à quoi elle dépense le plus ou le moins. « Ce sera difficile, avoue la mère, nous n’avons pas de budget fixe car nos dépenses varient selon le thème du show et la fréquence d’apparitions de notre enfant. De plus, notre enfant a été nominé, nous avons donc investi beaucoup plus que d’habitude ». « Vous savez, la préparation est un travail de longue haleine, nous avons investi beaucoup non seulement sur le plan financier mais et surtout sur l’entretien de la voix de notre enfant. Avant le casting par exemple, c’était de rigueur qu’il passait en studio 4heures par semaine », explique le monsieur. « Ainsi, l’entrée dans la villa n’est pas une fin en soi, c’est seulement le début d’un chemin qu’il doit parcourir vers une carrière pro dont il rêve depuis longtemps », ajoute le père.

Communication intense

« Soutenir un enfant dans cette épreuve requiert beaucoup de sacrifices : temps, argent, dépenses physiques…, mais comme chanter est le violon d’Ingres de notre enfant, nous avons alors respecté son choix tout en donnant le maximum possible sans pour autant nous faire ruiner », renchérit une maman. « Une communication intense a été faite avec nos familles, amis, connaissances d’ici et à l’étranger dès que nous avons appris que notre enfant va entrer dans la villa », rajoute-t-elle. « Il y a alors ceux qui nous soutiennent avec nous à chaque prime (nous sommes 15 au minimum pendant les primes mais deux fois plus pendant la nomination de notre enfant), et d’autres qui envoient de l’argent et certains qui votent directement et nous les remercions », explique la dame. « Cependant, il y a des dépenses dont seule la famille supporte comme les dépenses hebdomadaires de l’habillement, du transport ...

Showbiz

« Passer dans l’école de Pazzapa d’abord, il continuera sa carrière après c’est sûr, mais nous pensons que ce genre de compétition est un tremplin pour lui et les talents en herbe d’ailleurs. Ainsi, cette réality show constitue une institution incontournable et c’est là qu’on pourrait se faire connaître par le public ! », soulignent les deux membres de la famille. Avoir séjourné dans cette ‘école’ donne alors un passeport vers le showbiz pour les sortants qui doivent savoir saisir leur chance.

Rianalazo

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