Face aux prix du carburant à la pompe qui demeurent exorbitants, des consommateurs et des observateurs commencent à multiplier les appels au président de la République pour qu’il intervienne. Ils rappellent l’intervention musclée du chef de l’Etat à Taolanaro à l’endroit des sociétés distributrices, et qui a très rapidement porté ses fruits.
Personne n’est sans savoir que le prix du baril de pétrole est aujourd’hui le tiers de ce qu’il valait aux mois de juin-juillet 2008, sans commune mesure aux prix encore pratiqués à la pompe dans le pays.
Devant cette situation incompréhensible, le ministère de l’Energie, l’Office malgache des hydrocarbures et les compagnies pétrolières se rejettent la responsabilité. Par contre, les politiciens ne cessent de faire des suggestions. Ainsi Tovonanahary Rabetsitonta propose la création d’une commission d’enquête sur les prix du pétrole tandis que Moxe Ramandimbilahatra souhaite que les entités impliquées s’entendent sur un prix concerté et raisonnable et la constitution d’une caisse du genre caisse de stabilisation.
