- Ann Drumond, la flûtiste.
Tout d’abord, quelques précisions sur le quartet Ryan Cohan. Finalement, l’article paru le samedi 2 février dernier et concernant la venue de ce groupe chez nous s’est révélé un peu trop précipité. Ce ne sera pas dans la semaine qu’elle aura lieu. Toutes nos excuses alors pour les plus impatients de le voir et l’entendre jouer ici. Mais à sa place, la jeune flûtiste, Ann Drummond va bel et bien se produire chez nous le jeudi 7 février prochain. Promis ! Elle vient de New-york et son talent lui a valu les meilleurs commentaires de la presse, américaine ou française. C’est vous dire que la « souffleuse » Drummond n’a pas trop à rougir devant ses pairs « machos » de la flûte et du Bop, entre autres, le trop célèbre Herbie Mann. « Jazz Times » trouve à travers son jeu le plus beau lyrisme qu’on ait jamais connu par exemple. « Elle ressemble à une fleur au sein de la formation du pianiste illuminé qu’est Kenny Barron », a affirmé « Marciac Presse » (France). En outre, elle a déjà cette musicalité innée qu’elle mêle volontairement à une technique époustouflante comme le confirme « Downbeat Magazine ». Et de poursuivre plus loin en invoquant ses brillants chorus de flûte bien chaperonnés par les accords élégants de la guitare acoustique de Romero Lubambo. Enfin,
« JazzIz » qualifie ses solos de flûte comme étant les plus précieux qu’on puisse écouter sur terre.
A. Drummond a notamment joué à côté de stars du jazz comme Benny Green, Russel Mallone ou Kiyoshi Kitigawa. Elle a passé aussi dans des formations brésiliennes dont celles de Klaus Mueller, Nilson Matta ou de Duduka DaFonseca. Dans la musique de chambre, elle a travaillé avec Paul Fischer, Rachel Goulub, Dave Eggar...
Bref, il est sûr que les mélomanes malgaches vont être transportés à mille lieux de la planète terre par la flûte enchanteresse de la déesse Ann le jour indiqué...
