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Economie

Sud de Madagascar

Animé d’une volonté réformatrice

vendredi 4 janvier 2008 |  740 visites 

L’implantation d’usines industrielles et de transformation serait la bienvenue ! Un début d’année apporte souvent des projets, une volonté de changement. Le Sud de Madagascar, donc la province de Toliara, voire Fianarantsoa, aspire à un intérêt de la part du pouvoir – central et local – pour ne pas rester constamment en tant que zone enclavée.

Par le biais du sénateur David Mara, membre du Bureau permanent du Sénat, un aperçu des desiderata du Sud est quasi clair. « Il s’avère primordial de changer les mentalités pour trouver ensemble des solutions appropriées pour la bonne gouvernance, la solidarité nationale, car il ne peut y avoir de développement harmonieux et possible si les hommes acteurs du développement sont subjugués par l’égoïsme et l’apathie totale au lieu de songer à l’intérêt général. Seule l’instauration d’une plate-forme de dialogue et de disponibilité entre les élus, les fonctionnaires, société civile, demeure la condition sine qua non de réussite et requiert le plus grand développement possible du savoir ».

Une volonté réformatrice

Le Sud de Madagascar regorge de richesses multiples, malgré la pauvreté en eau, ne serait-ce que la richesse du sous-sol. Pourtant, la zone reste enclavée de par la pauvreté en encadrement administratif. « L’Etat malgache doit instituer une hiérarchie rigoureuse marquée par la présence de supérieurs et de subordonnés dans chaque corps de l’Etat… ».

Aussi, pour ce sénateur qui désire apporter sa contribution par des critiques constructives, le Sud est prêt à s’ouvrir à des usines industrielles et de transformation. Et lui d’énoncer les usines sucrières (Amboasary Sud), frigorifiques (pêcherie), d’huilerie (cacahuètes)… « Ce n’est que la palliatif contre la pauvreté ».

« Le pouvoir vient d’en haut, la confiance d’en bas » Le Sud subit, durant toute l’année, la suprématie des voleurs de bœufs, souvent aptes à déjouer la vigilance du Tribunal. Le « Dinam-pokonolona » est érigé pour rectifier le tir, comme quoi, « la restitution des bœufs volés est définitive et n’est susceptible d’aucun recours même si l’accusé est acquitté devant le tribunal ». Et ce sénateur de conclure : « Cette convention de répression des vols de bœufs aidera la bonne gouvernance pour neutraliser ce fléau national qui fait les jeux stériles et les délices du syndicat des malfaiteurs et si ces vols demeurent impunis, les choses les plus sacrées ne sont plus en sûreté ».

Recueilli par Volana R.

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