Comme annoncé, le président de la transition, Andry Rajoelina, a accueilli à Ambohitsorohitra les transporteurs en commun des lignes nationales, régionales et des lignes qui desservent la capitale dont les coopératives et propriétaires de taxibe qui exercent dans la capitale. Contrairement aux attentes des usagers des taxibe, le ticket est maintenu à 400 ariary pour tous, excepté pour les travailleurs des zones franches, les étudiants et les élèves et collégiens et les personnes âgées qui ne s’acquitteront que de 300 ariary. Quand on sait la tournure qu’a pris depuis son adoption l’usage des cartes vertes des personnes âgées, on doute de l’effectivité de ce tarif du ticket de taxibe à deux vitesses. Curieusement d’ailleurs, les personnes handicapées n’ont pas figuré dans la liste des bénéficiaires du ticket de 300 ariary même si depuis toujours, il leur est affecté une ou deux places réservées dans les transports en commun. Or les discussions entre le président de la transition et ces transporteurs ont été axées sur l’amélioration de la qualité de service offerte aux usagers.
À ce propos, il a été décidé qu’une délégation des transporteurs urbains, accompagnera des représentants de l’État pour une mission en Chine dont l’objet est de déterminer le type de bus à acheter, à l’image de celui qui a été présenté (voir photo) par le président de la transition lors de cette rencontre. À beaucoup d’égards, tout laisse à penser que le choix est déjà fait pour ces bus chinois et que la mission ne soit réduite qu’à une visite touristique pour les transporteurs car on a cru comprendre que quatre (4) de ces véhicules arriveront bientôt – dans un mois, dans la capitale. À noter que ces importations de bus seront effectuées par l’État et elles seront détaxées.
Recueilli par Bill
