Les doutes sont fondés. L’échantillon minéralogique provenant de Madagascar exporté vers la Réunion contient bel et bien de l’émeraude. Ce fut dit-on une déclaration fournie par les services douanières françaises suite à une expertise menée par la douane française. De ce fait, on l’a annoncé que l’affaire est close.
Or il a été annoncé auparavant que s’il s’agit d’un bloc de mica de 536 kilos renfermant de l’émeraude et non du béryl vert. Et d’après des spécialistes, cette émeraude devrait peser au moins un kilo. L’échantillon devrait alors être retourné à Madagascar puisque dans ce cas il est considéré comme un patrimoine national.
À titre de rappel, le bloc de mica a fait l’objet d’un tapage médiatique à la Réunion après avoir été exposé dans un musée, comme quoi c’était de l’émeraude. Aussitôt avertie les autorités malgaches ont procédé à une investigation qui fait apparaître une mauvaise procédure et des précipitations dans la qualification et le transport de la pierre. En effet, le produit n’a pas été présenté au laboratoire. D’où une présomption de déclaration frauduleuse.
Par la suite, le ministère des Finances et du budget, le ministère des Mines ainsi que le ministère des Affaires étrangères ont demandé à ce qu’une contre-expertise soit faite pour déterminer la nature et la valeur exacte dudit échantillon, mais jusqu’ici cette dernière n’a pas eu lieu, selon nos sources. Et voilà qu’on annonce que cette histoire d’Emeraude fait partie du passé.
A-t-on pensé aux pertes que cela va causer à la nation lorsqu’on sait que 1,5 gramme d’émeraude de bonne qualité coûte les 40 millions ariary ? Et que ce bloc pourrait probablement renfermer un kilo d’émeraude.