Le président du Sénat, Yvan Randriasandratriniony pose des questions sur le contrôle de légalité dans le choix du jardin d’Ambohijatovo comme place de la démocratie. « Il n’y a pas de contrôle de légalité par le préfet de police dans la désignation de cette place », selon le Président du Sénat et président du parti Tiako I Madagascar (TIM), à l’occasion de la présentation de vœux de nouvel An au sein du Sénat. Cette cérémonie de présentation de vœux s’est déroulée samedi dernier au CEMES Soanierana. Lors de cette cérémonie, le Président du Sénat a accordé une interview aux journalistes venus couvrir l’évènement. Yvan Randriasandratriony demande ainsi un contrôle de légalité sur la désignation de cette place de la démocratie. « La désignation d’une telle place devrait faire l’objet d’un décret pris en conseil des ministres », a-t-il précisé. Pour ce qui est de l’usage du terme « place de la démocratie », le terme « démocratie » est élastique, a-t-il souligné.
MBS
Ainsi, il a qualifié le jardin d’Ambohijatovo de place de l’opposition et non pas celle de la démocratie. Il a ainsi invité la population à être vigilant. « Il faut attendre la prochaine élection pour une alternance démocratique », a martelé le président du parti TIM. Pour ce dernier, le maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) est un opposant qui ne cherche qu’une place pour s’exprimer. Le président du Sénat, Yvan Randriasandratriniony a été cité sur la place de la démocratie comme étant le signataire du contrat de location de terrain entre la MBS et la CUA. Lors de la conclusion de ce contrat, le 8 août 2000, l’actuel président du Sénat était le directeur de la MBS, selon l’affirmation du maire Andry Rajoelina.