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Editorial

APE, défis d’hier ou de demain ?

vendredi 16 novembre 2007 | RAW

Des observateurs déclarent que le futur et prévisible accord international de libre échange entre les pays de l’Union européenne (UE) et les pays d’Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP) n’aboutira finalement qu’à « apporter des réponses à des problèmes qui datent d’hier mais s’affranchit de répondre aux défis de demain ». Il s’agit des accords qui devront découler des négociations communément appelés APE ou Accord de partenariat économique.

L’idée de négociations sur des accords de libre-échange ou Accords de partenariat économique (APE) entre l’UE et les six régions de l’ensemble Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP) a germé dans les années 90. Le monde croyait fermement alors aux vertus du libre échange. Seul le libéralisme peut développer se disait-on. Il fallait alors trouver d’autres formules pour adpater le commerce entre l’UE et les pays ACP.

Mais dix ans après les négociations à ce propos semblent piétiner sérieusement. Le principal argument de l’UE pour défendre la mise en place de l’APE est la non conformité actuelle des règles de la coopération commerciale UE-ACP avec celles de l’Organisation mondiale du Commerce.. Pire affirment les détracteurs de l’APE, car entretemps la croyance aux vertus du libre-échange s’est émoussée ; les réticences se sont également fait de plus en plus entendre jusque dans les tribunes qui s’offrent aux chefs d’Etat africains. Mais le train de l’APE continue sur la voie tracée. Le buté horaire du mois de décembre 2007 approche et les parties impliquées, dont les Etats et les sociétés civiles, montent de plus en plus au créneau et haussent le ton. Si celles qui sont contre cherchent à limiter les dégâts, les partisans par contre trouvent que les négociations qui traînent ne font qu’amputer les avantages générés par la réforme des relations commerciales.

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