Encore une longue coupure d’électricité hier soir dans le quartier de 67ha et ses environs. Le plus ennuyeux, c’est que la tension était très instable : l’électricité revient subitement, provoquant des court-circuits à cause de la surtension, puis chute aussi vite qu’il est arrivé, restant quelques secondes en état de basse-tension, pour enfin totalement disparaître. Il est arrivé exactement la même chose avant-hier dans le quartier d’Andravoahangy et d’Ankadifotsy où la coupure a duré environ une heure.
Quand ce genre de chose arrive ces temps-ci, il est devenu de coutume de faire des petites plaisanteries sur des actualités, pour éviter de se prendre la tête, « vu que ce n’est pas près de changer ». On a entendu dans les rues des quartiers, où les retardataires ont été surpris par l’obscurité brusque des railleries comme : « Ban ki Moon porte bien son nom : à peine est-il parti qu’il a emmené notre lune avec lui. », ou encore : « Là, c’est vraiment le moment de dire que l’on est : Banky (ruiné) Moon (lune) ».
Bref, même si nos chers dirigeants ne nous facilitent vraiment pas la vie et malgré que l’hiver commence à nous mener la vie dure, on ne peut vraiment pas dire que notre chère population manque d’humour mais prenne sagement le bon parti de rire de ce qu’ils ne peuvent pas encore malheureusement changer. Par ailleurs, une fois l’électricité revenue, on a entendu, spontanément dans tout le quartier, le cri de la victoire pour célébrer le retour de la lumière tant attendue.
Mais viendra-t-il le jour où ces cris de victoire auront tout leur sens ?
Vos commentaires
Des coupures d’électricité sont graves évidemment . Qui oserait dire le contraire ?
Mais serait-ce plus grave que
cette misère généralisée
et ces saletés
qui gangrènent notre pays et ses habitants
depuis 2009
et qui n’ont pas l’air d’être résorbées de sitôt ?
Depuis toujours, nous sommes habitués à être pauvres et nous laissons volontairement nos dirigeants s’accaparer de toutes nos richesses. Ce qui arrive au pouvoir s’en va et emporte tout ce qu’il veut sans question.
Iriez-vous jusqu’à dire que depuis toujours nous sommes habitués à être sales aussi ?
Nous devons changer, je crois !
Non, nous sommes, au contraire nobles. Mais, nous sommes gouvernés par des sales types qui ne pensent que pour eux et nous les acceptons quand même. ( TOY NY VALALA VOATANGO ;