Un concours qui s’annonce exaltant pour nos communes. Il s’agit, en effet, d’une compétitivité devant sélectionner ces collectivités de base qui se distinguent par leur compétence à booster le développement socio-économique effectif.
Placé sous le signe du progrès communal sous tous ses aspects, les dossiers afférents à ce concours devraient être déposés au niveau des districts dont font partie les communes concurrentes. Actuellement, un comité interministériel a été mis en place par le gouvernement pour organiser et étudier les documents de participation. Selon un membre du comité, les critères relatifs à cette « compétition » reposent essentiellement sur la bonne gouvernance à la base, le développement « tous azimuts » de la commune ainsi que le promotion effective du partenariat en vue d’activer autant que possible les processus de développement qu’attend à juste titre la nation dans son ensemble de ces collectivités décentralisées de base.
Les 1550 communes existantes à Madagascar vont donc en principe démontrer leur savoir-faire respectif en faveur de leur population. Et ce concours constitue un test dont l’importance n’échappe à personne pour démontrer jusqu’où les efforts communaux pourraient parvenir dans l’intérêt bien compris de la communauté. Dans le but de respecter l’équité dans la manière de désigner les meilleures communes, le comité organisateur procède à une classification des communes en fonction de leur catégorie démographique (communes urbaines de première et de deuxième catégorie, communes rurales de première et de deuxième catégorie).
La date tant attendue pour la proclamation des résultats et la remise des prix constitués par une importante somme d’argent permettant aux 48 communes qui seront primées d’augmenter leur investissement est fixée au mois de novembre prochain.
