Andry Rajoelina s’exprimera ce mercredi 24 septembre, à New York, devant l’Assemblée de l’Organisation des Nations unies qui célèbre ses huit décennies d’existence. Cet événement intervient deux ans après sa dernière prise de parole devant la même tribune.
Plusieurs membres du gouvernement et des représentants parlementaires accompagne le président pour ce déplacement. Pour Madagascar, l’enjeu est de se faire entendre sur les dossiers qui conditionnent l’avenir des nations les plus vulnérables.
Andry Rajoelina s’exprimera également en tant que président de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). À ce titre, il sera porteur d’une parole régionale, mettant en avant une approche tournée vers la recherche de solutions pacifiques et de compromis. Le discours attendu devrait également pointer les répercussions économiques de la multiplication des crises armées. Les pressions inflationnistes, qui affectent fortement les États en développement, apparaissent comme un axe majeur d’alerte. Les perturbations commerciales, couplées à la hausse du coût des importations, pèsent lourdement sur les économies insulaires et menacent les équilibres sociaux déjà précaires.
Le réchauffement climatique constituera un autre volet essentiel, dans un contexte où les pays exposés aux cyclones et aux catastrophes naturelles réclament davantage que de simples promesses. La question de la concrétisation du Fonds vert pour le climat pourrait être mise en avant, avec un appel à plus de cohérence et de rapidité dans le déblocage des financements.
En marge des débats, une rencontre bilatérale est prévue entre Andry Rajoelina et le secrétaire général de l’ONU, António Guterres. Cette entrevue offrira l’occasion de discuter du programme commercial AGOA, dont l’expiration approche, et de soutenir les efforts pour prolonger ce dispositif jugé vital par de nombreux pays africains.
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