Depuis vendredi, 5 disparitions suspectes ont été enregistrées entre Ankazotokana et Ambohitratrimo. Des sources auprès des commissariats de police et des postes de gendarmerie de cet axe confirment cette information. Les filles disparues sont toutes âgées entre 15 et 16 ans. D’après les parents, elles ne souffrent d’aucun trouble psychologique ou mental. La première victime habite à Ambohimanarina et reste introuvable depuis vendredi. Le lendemain, une autre absence inexpliquée a été signalée à Ankazomanga. Pas plus tard que lundi, deux autres ont été enregistrées à Ambohidratrimo et Talatamaty ; tandis que la dernière remonte à avant-hier à Ankazotokana. Alors que certains parents se sont limités à faire des annonces à la Rnm de manière à retrouver leurs enfants ; d’autres ont confié les recherches aux autorités compétentes.
Réseau
Les familles des victimes ont des avis partagés sur ces disparitions. Certains d’entre eux redoutent la résurgence du terrifiant spectre de trafic d’enfants des années 90 vu les circonstances. En outre les plus optimistes disent tout simplement qu’il s’agirait de fugues ou bien, les dites jeunes filles ont manqué à l’appel pour s’adonner à des escapades avec leurs petits copains. Elles sont toutes en âge de puberté. Par ailleurs, de nouvelles disparitions ont été notées hier, toujours dans la même zone. Il s’agit cette fois-ci de deux jeunes garçons de 15 et 16 ans habitant respectivement à Imerimandroso et Tsaramasay. Du coup, la thèse axée sur l’existence d’un réseau de trafiquants dans ces banlieues ressurgit.
