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Divers

Projet Bassins Versants Périmètres Irrigués

30 millions de dollars de la Banque Mondiale

mercredi 4 juillet 2007 | Nivo T. A.

Un outil indispensable pour la mise en œuvre de la révolution verte. Il s’agit du projet Bassins versants périmètres irrigués (BVPI). Ce projet est financé par la Banque Mondiale et le GEF (Global Environmental Facility) avec une enveloppe de 30 millions de dollars de la Banque Mondiale et 6 millions de dollars du GEF.

Le lancement de ce projet a fait l’objet d’un atelier auquel tous les acteurs régionaux et nationaux ont participé. Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Marius Ratolojanahary et le Vice-MAEP, Harifidy Ramilison ont honoré de leur présence le lancement officiel de ce projet. Des représentants des quatre régions (SAVA, Itasy, Alaotra-Mangoro, Boeny) conduits par les chefs des régions ont activement participé à cet atelier, à Mahajanga, hier, toute la journée.

Le projet BVPI s’étale sur 12 ans dont la première phase dure quatre ans (2007-2011). Pour la première phase, quatre bassins versants à haut potentiel de développement sont concernés par le projet, à savoir , Marovoay, Andapa, Alaotra, Itasy. Ces localités constituent les greniers à riz dans leurs régions respectives et disposent des grands périmètres irrigués. Ainsi, 29 communes issues des quatre régions bénéficient des activités relatives au développement agricole, développement de l’irrigation, et le développement des bassins versants.

21 000 ha de périmètres irrigués

Selon Lanto Randrianantoandro, coordonnateur national du projet BVPI, ce projet touche 21 000 ha de périmètres irrigués et 240 000 de bassins versants dans ces quatre régions. La première mission du projet consiste à préparer les schémas directeurs des périmètres irrigués et bassins versants dans les zones d’intervention du projet. Ainsi, durant une période de 6 mois, des études seront menées par deux cabinets d’études en partenariat avec les AUE (Association des usagers de l’eau) pour identifier le plan de réputation du sol ainsi que les barrages et canaux d’irrigation à aménager. Les études concernent également le zonage et la description de l’occupation des sols et des écosystèmes, les analyses stratégiques des problèmes d’érosion, la dégradation des ressources naturels. Avant le démarrage des activités relatives aux BVPI, un schéma d’aménagement des bassins versants sera défini pour chaque zone de projet.

Augmentation de la production rizicole

Selon le Vice-ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Harifidy Ramilison, le projet BVPI présente des particularités par rapport aux autres projets relatif au développement rural : les coordonnateurs nationaux et régionaux relèvent du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, les régions concernées ont un rôle très important dans la mise en œuvre du projet. Aussi, ce projet priorise les sous-projets de base coincidant dans les filières selectionnées et les priorités définies dans le Programme Régional de développement. Le Vice-MAEP a ainsi encouragé l’esprit d’équipe de tous les acteurs pour ka mise en œuvre de ce projet.

Ce projet a comme objectif d’améliorer les conditions de vie et les revenus des populations rurales dans les bassins versants intégrant les périmètres irrigués et une meilleure valorisation et préservation des ressources naturelles et des infrastructures. En effet, le projet vise à accroître la productivité sur les périmètres irrigués et dans les bassins versants, améliorer la rémunération du travail des producteurs et développer des sources alternatives des revenus et exploiter d’une manière durable les infrastructures et les ressources naturelles. A la fin de la première phase, une augmentation de 50 % de production rizicole en irrigation et en pluviale sera attendue, 25% de la superficie exploitée en contre-saison et 30 % de la surface des terres va posséder un système de gestion du sol durable. On attend également une amélioration des conditions environnementales avec une diminution de 30 % des surfaces victimes des feux de brousse et une augmentation des surfaces reboisées.

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