
Le tribunal Anosy a dû se débarrasser de 3 tonnes 500 de cannabis l’année dernière selon les déclarations de Ravelojaona Louis de Gonzague, Greffier en chef du Tribunal de Première Instance d’Antananarivo, lors de la dernière séance de formation des sociétés civiles, mardi dernier à l’ENMG Tsaralalana. Ces cannabis constituent des pièces à conviction dans les différents procès pénaux jugés devant le tribunal Anosy. Le Greffier en Chef du Tribunal de Première Instance se plaint de l’encombrement des locaux en ce moment. Les dossiers d’archives côtoient les autres pièces à conviction, dont des cannabis. Ces pièces sont, soit détruites, soit restituées à leur propriétaire. « Leur sort est tranché par une décision de justice », selon l’explication du Greffier en chef. Les produits dangereux, comme les explosifs, sont envoyés à la gendarmerie. Il y a aussi les produits confisqués au profit de l’Etat. Certains produits sont mis en vente, et leurs prix seront encaissés par l’Etat, et c’est ce qu’on entend par confiscation au profit de l’Etat, selon l’explication du Greffier en Chef. Pour débarrasser ces pièces « il faut 58 camions et faire 6 voyages pour pouvoir transporter les dossiers d’archives au tribunal, dixit le Greffier en Chef, pour faire décrire à la société civile, le volume des dossiers d’archives, que les greffiers doivent gérer au tribunal Anosy. Certains dossiers datent déjà de 1889. « Heureusement que la cour suprême va avoir son propre bâtiment très prochainement », se réjouit - il pour dire qu’une partie du problème sera bientôt résolue.