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mardi 23 avril 2024
Antananarivo | 11h01
 

Enseignement

Filière « Gestion » à Ambohitsaina

12 étudiants accusés de fraudes

mercredi 26 septembre 2007 | Herimanda R.

« Durant les 3 premiers jours de l’examen, 11 étudiants ont été pris pour fraude dans la salle. Hier, (ndlr : avant-hier), il en avait encore un . La plupart sont dans la filière Gestion, un dans la filière Sociologie, de la Faculté de Droit d’Economie, de Gestion et de Sociologie ou Fac DEGS. Jusqu’à présent, ils sont 12 au total à être accusés ». Jean Eric Rakotoarisoa, vice-président de l’Université d’Antananarivo l’a dit au cours d’une interview que ce dernier nous a accordée hier dans son bureau à Ambohitsaina.

Malgré tout cela, les examens à l’Université d’Antananarivo, d’une manière générale, se déroulent dans le calme. Chaque Faculté a pris ses dispositions pour que tout se passe comme prévu.

Pour la Fac DEGS, en particulier, les autorités universitaires en collaboration avec les responsables de la Faculté ont pris des mesures draconiennes.
Rappelons que des étudiants de cette Faculté, particulièrement ceux qui sont dans la filière Gestion, ont été exclus temporairement des études universitaires suite aux affaires auxquelles ils sont impliqués.

Examens sous haute surveillance

Pour cette filière « Gestion », les examens sont placés sous haute surveillance. Jean Eric Rakotoarisoa explique. « Des agents de sécurité sont placés autour des salles d’examen pour sécuriser les lieux. La présidence envoie ses quelques éléments pour renforcer l’équipe. Il y a un périmètre de sécurité établi, un périmètre interdit à toute personne étrangère au service d’examen ».

« Dans la salle, la surveillance est aussi renforcée. Outre les agents administratifs qui sont mobilisé pour cette tâche, nous avons dû aussi faire appel à des employés retraités de la présidence. Chaque jour, nous, la présidence, faisons des descentes sur terrain.

Concernant la saisie des notes et les travaux de secrétariat, la présidence et le service de baccalauréat prêtent mains fortes à cette Filière ».

Bref, les autorités universitaires ne lésinent pas sur leurs moyens pour que les examens se déroulent dans la légalité et légitimité. Si cela continue, l’image des universités publiques concurrencerait celles des instituts supérieurs privés dans la capitale.

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