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Environnement

Recherche sur la conservation des plantes sauvages

118 espèces inventoriées par la FOFIFA

mercredi 13 juin 2007 | Nivo T. A.

« Conservation in situ des parents sauvages des plantes cultivées, grâce à une meilleure gestion de l’information et à une mise en œuvre sur le terrain », tel est le projet financé par le PNUE/GEF (Fonds Mondial pour l’Environnement du Programme des Nations Unies pour l’Environnement), qui a fait l’objet d’un atelier de présentation des résultats de recherche dont l’agence d’exécution est la FOFIFA (Centre National de la Recherche Appliquée eu Développement Rural). Ce dernier a ainsi travaillé en collaboration avec divers agences nationaux et internationaux de conservation. La présentation de ces résultats à l’endroit des acteurs de l’environnement et du développement rural s’est déroulée, hier, après-midi, au Hilton, en présence du ministre de l’Environnement, des Eaux et forêts, Koto Bernard, du coordonnateur international du projet, Mme Helen, des représentants des chercheurs.

Lancé en 2004, ce projet sur la conservation des plantes sauvages consiste à la mise en place d’un Système d’information National qui permet la collecte, la gestion, l’analyse et la préservation efficaces des informations sur les parents sauvages des plantes cultivées, ainsi qu’au renforcement des actions dues, au renforcement des capacités des organismes nationaux de conservation en matière de gestion et l’analyse de l’information.

Selon les explications de M. Xavier Ratolojanahary, chercheur au sein de la FOFIFA, les plantes sauvages contribuent à l’amélioration de la production et de la qualité alimentaire des variétés de cultures modernes, grâce à leur contenu en gênes utiles dont la résistance en maladies et aux stress abiotiques (sécheresse, haute température, inondation) et les teneurs en éléments nutritifs.

Durant les travaux de recherche, 118 espèces ont été inventoriées dont citons entre autres, le riz, la vanille, la banane, le café, l’igname. Pour ne citer que le riz qui fait partie des espèces sauvages, il existe 6236 variétés de riz , selon la recherche effectuée par l’équipe de la FOFIFA et ses partenaires dont 50 ont un intérêt particulier, adaptés au climat et peuvent résister à la maladie connue sous le nom
« Bemavo ». Plus de 2000 variétés de riz ont été introduits à Madagascar dont le Nerica (New Rice for Africa) et le « sebota ».

Les plantes sauvages sont surtout menacées par la dégradation de l’environnement. La conservation de ces plantes est ainsi indispensable afin d’assurer une meilleure sécurité alimentaire. Selon la FOFIFA, les activités de conservation telles que les banques de gênes, les jardins botaniques, les réserves naturelles et les parcs nationaux peuvent aider à la préservation de ces espèces sauvages.

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