Rien que pour la période 1968 à 1999, quelque 1 000 millions de dollars sont partis pour la reconstruction, après les 21 cyclones qui ont sillonné Madagascar. Et si cette enveloppe était consacrée au développement proprement dit ?
« Les expériences passées nous ont appris qu’une meilleure prévention garantit une réduction de l’impact de ces catastrophes naturelles » avait souligné le secrétaire exécutif du BNGRC, le Colonel Jean Rakotomalala.
Concrètement, un dollar investi dans la prévention permet d’économiser 100 dollars dans la reconstruction. Ce qui équivaut à dire que les catastrophes transforment le cours de la vie d’une société et bouleversent les projets de développement préétablis. L’un des composants, l’habitat et l’aménagement du territoire, figure parmi les éléments introduits dans les actions du SNAP (Système d’alerte précoce) et de l’AGIR (Appui à la gestion intégrée des risques). Pour ce faire, CARE International, partenaire du BNGRC, appuie plusieurs régions par le biais de formation au niveau des collectivités décentralisées pour qu’elles sachent mieux gérer les catastrophes et limiter les risques, dont Analanjirofo, Atsinanana, Ihorombe, Anosy, Androy, Bongolava et Itasy.
Les deux dernières ont d’ailleurs affiché leur volonté d’appliquer les leçons apprises en érigeant des projets de prévention. Effectivement, les formations ont pour but de faciliter les prises de décision, communiquer une meilleure appréciation de leur environnement et aider les intervenants à mieux focaliser leurs efforts.
Sur un autre plan, Care diffuse tous les mercredis sur la Radio nationale, de 15h45 à 20h. Elle organise ainsi, dès maintenant, deux concours à raison d’une question par semaine, en rapport avec l’émission de la semaine. Et, un autre concours axé sur un thème précis : les associations (paysans, femmes, médias, et autres) auront à présenter leurs projets, et que le meilleur gagne !!.
