Le pire était à craindre, il est arrivé

Sur les pas de Rambo, sans doute contaminée par celui-ci, Isandra a développé un symptôme fulgurant, celui de la ’’Jehosypathie’’. C’est un peu comme la peste pulmonaire mais en plus grave. La maladie, un peu endormie depuis un moment, s’est déclarée en fin de semaine, plus virulente que jamais. Et, malheureusement, les bons offices du Professeur Arsonist (également réputé comme médecin rizicole) sont restés impuissants. C’est que la malade est gravement atteinte...
Oubliant ce qu’elle est, oubliant ce qu’elle a écrit ici même au fil des ans, jour après jour, heure après heure, ma grosse vieille mémère hallucinée (il lui arrive de prendre un lapinou pour le Messie, c’est dire...) s’est mise à rêver : ’’le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance’’... Bref, tout le contraire d’Isandra, quoi !
Et puis, prise d’une bouffée délirante, elle ponctue : ’’Cependant Jésus a dit ceci dans Mat 7:21 : Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux’’.
Bon, là, sans être trop pessimiste, je pense que c’est fichu pour elle qui se dit chrétienne mais dépend tout de même de la ’’volonté du père’’ qui n’est pas si bête que cela... On ne trompe pas facilement le ’’Père’’ (à ne pas confondre avec un papounet prévoyant, n’est-ce pas. Ici, il est question du grand, de l’omnipuissant, du Big One quoi...).
Bref, Isandra, en vérité je te le dis, si j’étais toi, je commencerais pas me faire toute petite, tout humble, et, les pieds nus, je renoncerais aux richesses de ce bas monde (richesses escroquées au petit peuple malgache) pour faire enfin le bien. Tu connais, ça, le bien, non ? C’est le contraire du mal. Tu vois ? La compassion, le partage, le refus du racisme et de la xénophobie et tout le toutim. Hé oui, y’a du boulot. Faut plus traîner Isandra !!! Il y va d’une possible rédemption. Sait-on jamais ?