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12 janvier 2018 à 17:01 | papangue (#9623)

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Aux Etats-Unis, aux dernières élections présidentielles : 54 % votants sont allés voter

La participation au scrutin présidentiel s’est élevée à seulement environ 54% (soit autour de 46% d’abstention), soit le moins bon score depuis l’an 2000 et la victoire de Bush Jr. face à Al Gore.
D’après le site The United States Elections Project, les premiers chiffres révèlent que, parmi les électeurs, 25,6 % ont porté leur choix sur Hillary Clinton, 25,5 % sur Donald Trump et 1,7 % sur Gary Johnson.
Pourquoi ?
Des gens qui ont voté pour Obama, n’ont pas voulu voter pour Hiraly !

« Mais comment expliquer que l’effervescence qui entoure l’élection présidentielle US ne se traduise pas dans les bureaux de vote ? « Un premier paramètre qui explique le taux de participation très faible de ce scrutin par rapport à d’autres démocraties est lié aux réglementations très pointues pour les votants. Déjà, le nombre d’individus américains déchus de ses droits civiques est très important : la population carcérale aux USA constitue un quart de la population carcérale dans le monde. Cela représente donc toute une partie de la population qui n’a pas le droit de voter, ce qui n’est pas négligeable », souligne Emilie Van Haute.

D’autre part, une autre raison d’ordre institutionnelle tend à appuyer ce constat. La politologue de l’ULB explique que « depuis la victoire d’Obama en 2008, les critères pour voter ont été durcis dans de nombreux Etats à tendance républicaine, si bien que certaines mesures en deviennent presque discriminatoires. En effet, les citoyens doivent prouver leur identité via plusieurs documents : la carte d’identité ainsi que le permis de conduire par exemple. Mais beaucoup de gens, principalement les plus démunis, ne disposent pas toujours de ces pièces, ce qui les empêche de voter ».
Enfin un dernier aspect pour expliquer cette désertion des urnes concerne les bureaux de vote eux-mêmes. « Il y a de nombreuses inégalités entre les bureaux de voteen fonction de leur position géographique. Pour certains, en ville, le temps d’attente peut se révéler excessivement long, ce qui décourage de très nombreux électeurs. D’autant qu’au-delà du vote présidentiel, il faut voter également pour le Sénat et d’autres scrutins à suffrage direct. Tout cela est complexe et prend du temps », note la chercheuse.

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/11/09/elections-americaines-l-abstention-en-hausse-par-rapport-aux-annees-obama_5027949_4355770.html

2- Vote obligatoire
Il y a d’autres pays que la Belgique qui le pratiquent ...

"À plusieurs dizaines de milliers de kilomètres de là, en Australie, le vote est également obligatoire, et ce, depuis 1924. Ne pas voter, c’est risquer une amende allant jusqu’à 100 dollars, soit 71 euros, et dans certains cas une peine de prison peut être prononcée.
Lors des élections législatives de 2013, 93,28 % des électeurs se sont déplacés aux urnes. Problème : l’inscription sur les listes électorales est obligatoire, mais la non-inscription n’est pas sanctionnée par une amende. Selon la commission électorale australienne citée par Le Monde, quelque 1,5 million d’Australiens éligibles manquaient à l’appel sur les listes électorales en 2012. La contestation s’intensifierait de plus en plus. Certains refuseraient même de payer leur amende.

Le vote est obligatoire dans d’autres pays comme le Luxembourg (depuis 1924), la Turquie, la Grèce, l’Autriche et même en Amérique latine, notamment au Costa Rica et au Brésil. Dans ce dernier, les sanctions contre les abstentionnistes, qui sont particulièrement lourdes, vont de l’amende jusqu’à l’empêchement d’assumer une fonction publique ou de se faire délivrer un passeport ou une carte d’identité."

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