Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 29 mars 2024
Antananarivo | 14h28
 

Répondre à un commentaire

13 novembre 2017 à 16:07 | Eloim (#8244)

Tout le monde sait qu’avant la période coloniale, ces îles faisaient partie de Madagascar. L’octroi mystérieux de l’indépendance de la « Grande île » exclut, depuis la proclamation de ladite indépendance, ces îles du grand continent (qu’on l’appelle désormais la grande île) et qu’on enseignait comment dessiner un Madagascar comme le pied gauche d’untel (bien sûr, avec des petites îles comme Nosy Be, Ste Marie, ... et sans ces îles dites Eparses). Comme si c’était déjà prévisible de l’inculquer depuis le jeune âge des citoyens dits libres de Madagascar nouvellement indépendant.
Ces résolutions de l’ONU, datées de 1979 étaient bien claires et invitaient l’Etat Français d’engager des dialogues en vue de céder ces îles à Madagascar. Le terme « inviter » revêt une attitude moins offensive malgré que la restitution de ces îles par la France se faisait par la force.
Deux schémas se présentent actuellement :
- des malgaches s’en contrefichent complètement de la restitution de ces îles, malgré la valeur de ce qu’on appelle patrimoine national, sans tenir compte bien entendu des valeurs matérielles (ressources naturelles : des gisements pétroliers, des pierres précieuses, faunes, flores, ...). Des malgaches qui pensent qu’il faut plutôt s’occuper des « ventres » des 22 millions d’âmes affamées que d’aller se débattre sur des îles que certains disent « îles désertes », inoccupées, ...
- Des étrangers ou pseudo-étrangers ou des prétendants l’être qui défendent tout bêtement l’intérêt véhiculé par les politiciens en faveur de cette politique coloniale, qui arrivent à insulter des malgaches qui se battent pour leur « PATRIMOINE » de façon pacifique, bien sur. Des étrangers ou des concitoyens qui traduisent mal cette bataille en la xénophobie. Phobie déplacée car ça n’a rien avoir avec la sollicitation de s’engager à la poursuite des dialogues, des dialogues, logiquement qui n’ont plus de raison d’être.
Donc, la leçon à apprendre, c’est que quelque soit le degré de notre pauvreté, avec la mendicité récurrente ou pas, avec qui que ce soit à la tête du pays, ces îles font partie de Madagascar (pas uniquement la Grande île, comme on l’appelle ainsi à l’accoutumée) et nous devrons faire touts nos possibles de les restituer de façon pacifique, donc avec des dialogues.

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS