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vendredi 26 avril 2024
Antananarivo | 01h51
 

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3 septembre 2017 à 02:32 | spliff (#5871)

Re bonsoir à vous dafily et Jipo,

J’attrape au vol cette Liberté que tous deux évoquez pour - en en abusant peut-être - me permettre de vous soumettre ma définition de l’art tel qu’il me parle.
J’envisage une oeuvre comme une forme d’expression produite par les tréfonds d’un être, d’un esprit, d’une conscience bien avant son éventuelle portée politique ou militante (lorsque présente).
C’est la spiritualité - au sens étymologique - de l’auteur qui m’intéresse, c’est-à-dire la connivence éventuelle que je peux percevoir avec lui/elle par l’intermédiaire de l’oeuvre sans nécessairement être à même d’y mettre des mots, ce qui - de fait - exclut rigoureusement l’intellect et ses lourdeurs.
L’efficacité politique ou militante qui s’adosse à un art qui nous parle à nous Majorité est bien sûr bienvenue, mais je ne considère pas pour ma part qu’elle soit constitutive de l’essence de l’art en question. Je l’en perçois plutôt comme une « bénéficiaire » ordinaire au même titre que d’autres champs que l’art investit de manière similaire.

J’aime à penser, toujours au nom de cette « Liberté », que l’art est avant tout la voix de l’intérieur de celui ou celle qui s’y adonne, sans qu’une quelconque obligation de « message » n’ai vocation à lui être imposé par son « extérieur » de quelque manière que ce soit, « charge » à ceux qui reçoivent les oeuvres d’y déceler une connivence sous les angles qu’ils souhaitent.
Encore une fois, cette nuance ne m’étant que très personnelle, elle ne m’empêche pas de grandement apprécier les sensibilités éventuellement différentes car produites par d’autres expériences :-)

Plus que de ses éventuels talents artistiques, ma référence à Orwell tenait plutôt de la pertinence contemporaine de sa compréhension des dynamiques sociologiques et politiques qui ont achevé d’assujettir ce monde à l’artifice, ce dont justement une manière de s’extirper, à mon avis, est le rapprochement sincère des hommes, ce que l’art non frelaté - entre autres choses - devrait pouvoir permettre.

Et non Jipo :-), pas matinal mais nocturne (là ou j’étais) et à la besogne, profitant d’une escale pour poster ma réaction via un réseau 4G local (au nom qui transpire tout autant la besogne...)

@+ 👍🏾
S.

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