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24 août 2017 à 15:00 | Eloim (#8244)

Ce qui m’embête en discutant sur l’éducation à Madagascar c’est cette vraie-fausse baisse de niveau des élèves malgaches constatés surtout après publication des résultats des examens officiels (CEPE, BEPC, Bacc).
Tout récemment, j’ai failli m’emporter après avoir vu le Ministre responsable de l’Education Nationale disant que cette baisse est probablement due à l’application du PSE nouvellement adopté au pays depuis un certain temps et que certains enseignants ou instituteurs n’arrivent même pas à suivre ou ont du mal à l’appliquer ou bien encore loin de se mettre dans le bain. C’est ainsi comment on sacrifie la vie des élèves. Une année scolaire ratée, ça vaut bien le coût, non ?
Et à quoi ça rime de changer également le calendrier scolaire qui risquerait de sanctionner un certain retard pour certains élèves alors que le calendrier de leurs aînés de l’Université publique se décale selon les circonstances occasionnées par je ne sais pas quoi (grèves à cause de l’octroi des bourses d’études, de logement, du retard de la perception des allocations ceci-cela, ...) durant l’année universitaire.
Je connais un tout petit peu le monde de l’enseignement et je constate que si on continue à sacrifier cette « génération » avec la façon dont on mène la danse actuellement (sans politique sérieuse de l’Education ni amélioration du monde de l’enseignement en général), notre progéniture récoltera d’ « UNE » éducation « superflue » pour ne pas dire superficielle dont l’esprit TIC part au devant de la scène de l’Education plutôt que le contraire. Une génération TIC dite génération « électronique » ou robotique où le mot d’ordre c’est la passivité dont les « commandes » priment à la place des analyses, des approfondissement et de la recherche.
J’ai rencontré plusieurs élèves ou étudiants qui n’arrivent plus à faire des calculs mentaux mais cherchent à utiliser instantanément des calculateurs ou de smartphone pour la tâche.
J’ai vu des élèves ou des étudiants qui ne ménagent plus leur méninge pour plus d’esprit critique, analytique où le sens de la modélisation s’avère être loin de son imagination.
Ce qui me préoccupe c’est la question suivante : est ce que ces élèves sanctionnés par cette baisse de niveau sont les fruits des enseignants issus de la génération dite « sacrifiée » ? Ou est due à d’autres facteurs circonstanciels dont il faut déterminer (politique, climatique, ...) ?

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