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11 juillet 2017 à 15:29 | liliquilit (#7755)

Je crois que vous n’avez pas compris Papangue, ou que vous ne voulez pas comprendre....
Je réexplique... Au LFT, vous avez les élèves français fils d’expatriés et de zanatany qui payent les frais de scolarité parce que leurs parents ont des revenus, vous avez les élèves étrangers (malgaches et autres) qui payent des frais de scolarité élevés parce qu’ils sont étrangers, vous me suivez, jusque là ??? Ensuite, et c’est une spécificité de Madagascar, une grande partie des élèves du LFT sont des élèves français, de condition très modeste, ils sont malgaches, sont nés et ont toujours vécu à Madagascar dans des familles malgaches mais ont la « chance » d’avoir la nationalité française, de ce fait, ils ne payent pas les frais de scolarité du LFT, et perçoivent une bourse qui leur permettent de vivre et d’étudier dans d’excellentes conditions.
Ensuite, vous avez le système éducatif malagasy qui est totalement sinistré, les résultats des élèves sont catastrophiques et, les diplômes malagasy n’ont plus aucune valeur sur le marché international car, en raison de la corruption, beaucoup de ces diplômes sont « achetés ». Alors certes, certains diplômés malagasy arrivent à poursuivre des études en France ou ailleurs, mais leurs dossiers sont triés sur le volet par Campus France. Et cela m’a été confirmé par des profs d’Unif français, le niveau des diplômés malgaches était tellement mauvais qu’ils n’arrivent pas à suivre la scolarité en France, et désormais, les Universités françaises ont le droit de refuser ces élèves même si les dossiers sont acceptés par Campus France. Alors, il y a toujours des exceptions et des diplômés malagasy extrêmement brillants, mais c’est très rare.
Ces explications pour arriver à la conclusion suivante. Les Malgaches ne sont pas plus bêtes que les autres, au contraire, ils peuvent avoir des résultats extrêmement brillants si on leur donne les moyens de réussir. Vous mettez le même élève au lycée français ou américain et dans un établissement malgache, au bout de quelques années, vous verrez que cet élève aura des résultats diamétralement opposés. La principale erreur des dirigeants malagasy (je dis principale, car des erreurs, il y en a tellement...), c’est de ne pas avoir investi sur son capital humain, d’avoir totalement délaissé leur système éducatif, ce qui constitue un handicap majeur pour la génération actuelle et les générations à venir.

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