Répondre à un commentaire
Publicité
Articles populaires
Démocrafika
100 %
Derniers commentaires
- Demokraty : @Isandra Ou est le tramway qui avait été annoncé depuis la transition comme « (...)
- Zora : Yes ! Bien dit👏👏👏👏👏👏👏👏
- Maroon : The Technology has evolved Mr. President... Solar Parks are expensive and (...)
- bekily : zany hoe farany izay bongany mihintsy ny foza !!!!
- bekily : Avec Tsiranana...nous vivions sur des acquis ...non entretenus , ni (...)
Isandra ,
Voyez ce document sur l’histoire de l’esclavage à Mdagascar .
Cela dure depuis prés de 1000 ans !
Edifiant cela forge les mentalités jusqu’à aujourd’hui ,ah l’atavisme !
Vous avez pas attendu les Français pour cela !
"Madagascar est entrée assez tôt dans les circuits de traite esclavagiste ; tout d’abord au xe siècle lorsque les arabo-swahilis ont commencé à fréquenter la région entre Maintirano et le cap Masoala ; ils y ont créé un certain nombre de comptoirs commerciaux, principalement dans les baies de Boina, de Majunga (ou Mahajanga) et de Bombetoka. Ils avaient des liaisons commerciales avec les arabo-swahilis de Zanzibar, Kilwa, Mogadiscio, Malindi, Pemba et Mombasa, permettant ainsi aux rois malgaches - grands chefs et représentants d’une communauté que l’on appelle mpanjaka - de participer à ce commerce. Ils échangeaient principalement des esclaves, du riz et de la cire contre des étoffes de l’Inde et certainement d’autres marchandises.
Les seconds à pratiquer la traite à Madagascar sont les Portugais. En effet, au xvie siècle ils essayent de s’insérer dans le commerce de la traite, mais assez difficilement par la présence importante de commerçants musulmans sur la côte ouest (pour la plupart d’origine arabo-swahilie) ; J.M Filliot dit qu’ils ont même tenté d’attaquer leurs comptoirs commerciaux. Finalement, ils arrivent à prendre contact directement avec certains mpanjaka pour acheter des esclaves et autres marchandises. Mais à leur regret, ils n’arrivent pas à commercer à bon prix ces captifs comparé aux musulmans qui achetaient selon Filliot environ 5 à 10 piastres l’un, contrairement aux Portugais qui les achetaient environ 100 piastres.