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16 mai 2017 à 15:59 | Babah (#9347)

Point d’ordre à tous les soi-disant journalistes, commentateurs, analystes et lanceurs d’alerte :

Le principe judiciaire veut qu’il revient à l’accusateur d’amener les preuves de son accusation. Et non l’inverse.

A Madagascar, c’est à l’accusé de prouver son innocence : tsaho, tondro molotra, fitsaram-bahoaka, sakoroka, opk, adim-poko, sarika am-pandriana, jusqu’à la prolifération des superstitions et boom des sectes de tous genre ... tous ces phénomènes folkloriques quelques fois amusant mais souvent sanglants, bien gasigasy, bien badobe, bien ancrés dans l’opinion publique comme bien « démocratique » (car opinion de la majorité !) ont pour source ce renversement imbécile du fardeau de la preuve.

« Nous » t’accusons de quelque chose, prouve-nous ton innocence. Le « nous » étant cette masse vociférante et misérable (nombre+pauvreté = justice) et l’accusé étant le riche, le karana, le chinois, le vazaha, le côtier, l’ambaniandro, le sud-est, l’antandroy, le comorien, l’africain (!), l’incroyant, le croyant d’une autre foi, le plus beau, le plus laid, le plus grand, le plus petit, ... bref quelqu’un qui se démarque de la foule hurlante.

Sachez une bonne fois pour toutes chers journaleux gasigasy et chers forumistes de Pavlov, que lorsque les journalistes,ailleurs, lancent une « affaire » ils amènent au moins un début de preuves dans leurs articles ou émissions. C’est un métier, le journalisme. Et ça ne met pas à l’abri du bon sens.

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