L’édito de Ndimby aujourd’hui parle d’un soif de démocratie à l’occidentale qui n’a rien à voir de ce qui se passe à Madagascar.
 L’élection de Macron suscite un soif de changement en France car les anciens partis politiques (gauche -droite) ont été rejetés par l’ensemble des français. Ce qui explique aussi la montée de l’extrême droite.
 Compte tenu de la situation, est-ce ce que Macron qui ne s’affiche ni de gauche ni de droite incarne t-il réellement de renouveau, du changement ?! Ce n’est pas sûr à 100 pour 100 ni gagné à l’avance car la nomination d’Edouard Philippe à Matignon, un juppeiste n’aspire pas vraiment d’un vrai changement d’autant plus qu’il était dans le gouvernement Hollande.
 On se pose plutôt la question si la politique de Macron avec la vieille recette essaie de rassembler les anciens partis en essayant de faire du neuf avec les vieux.
 La politique d’en marche créée par Macron ne constitue pour l’instant d’un vrai parti avant qu’il soit élu. Donc, ne constitue pas pour l’instant de vrai poids pour avoir la majorité parlementaire et présidentielle afin qu’il puisse gouverner en toute tranquillité pour mener à terme ses projets,réformes .La problématique est là car Il y a les conflits d’intérêts de tout bord et les marchandages avant les législatives d’ici un mois même si la situation n’est pas semblable au passe passe de mallettes remplies de billets à l’assemblée nationale malgache, pour ne pas dire un système corrompu jusqu’aux moelles. L’indépendance de la justice et la moralisation de la vie politique française suite aux corruptions, les emplois fictifs, le favoritisme,... sont des changements à voir dans les années à venir.
Le risque zéro quant aux dérives n’existe nulle part. Ce qui est bien dans un pays supposé démocratique comme la France, il y a l’alternative et le choix politique, sortant du pouvoir de l’absolutisme et le mutisme total.
Conclusion :le pouvoir de l’absolutisme, tel est le cas à Madagascar veut tout contrôler en sa faveur pour limoger tout ce qui lui barre la route. Par exemple dans l’affaire Claudine, il fallait sacrifier deux généraux :Rakotomahanina Florens, Paza Didier, ayant fait leur travail avec la collaboration du Bianco