Et oui ! Faut-il encore rappeler, « les enfants des écoles publiques demeurent les éternelles victimes intentionnelles ! »

L’auteur cite des causes non intentionnelles mais les raisons intentionnelles sont toujours là : malgré l’effort du régime d’améliorer le système éducatif malgache par des fréquents recrutements d’enseignants (bravo !), il ne faut pas oublier que :
 les maîtres FRAM non subventionnés sont encore très nombreux, ils ne perçoivent presque rien, outre l’espoir d’être recruté un jour. Pendant cette période de SMOTIG volontaire qui peut dépasser une décennie, c’est normal s’ils abandonnent leurs classes de temps en temps pour trouver de quoi nourrir leurs familles
 les maîtres FRAM subventionnés n’échappent pas à ces abandons de classe parce qu’ils sont non seulement modestement payés mais aussi victimes des paiements irréguliers et avec plusieurs mois de retard
 aussi, les recrutés, vus par les deux premières catégories d’enseignants comme étant au paradis, mais restent contractuels et perdent ainsi trop de temps dans les interminables paperasses administratives auprès de la CISCO (demande d’avance, mandatement, renouvellement de contrat, intégration, etc.), et cela au détriment du temps de travail.

Bref, les 25 semaines de classe effective ne sont que sur table ! Voilà l’une des caractéristiques de notre époque !