Bonjour,

L’État est prêt et au chevet des victimes, entend-on dire venant du gouvernement. Et le PM encourage les sinistrés, tout en apportant des aides d’urgence.

En quelque sorte, le PM gère la crise naturelle. Et il semblerait que le gouvernement a très vite évalué l’ampleur et les conséquences de la catastrophe naturelle.

Il y a crise et le PM gère, jusque-là, rien à dire.

Mais voilà, indro kely hoy ny mpandrafitra :

 la faiblesse et la pauvreté de l’État lui-même et les Institutions régaliennes vont compliquer les tâches du PM et son gouvernement et surtout celui du président.

Comment gérer, à court, à moyen et surtout à long terme, une crise naturelle quand le pays est pauvre, et a encore la tête dans une crise institutionnelle ? Sans qu’une crise naturelle ne se transforme, encore une fois, à une crise politique, crise de régime, et surtout ne vienne compliquer l’équation pour sortir une crise institutionnelle vieille de 10 ans déjà ?

Beaucoup des Malgaches et des politiciens évaluent médiocrement, l’importance pour un pays d’avoir un État solide et des Institutions stables et solides, en tout temps, avant et après les élections, durant et après les mandats des élus et avant, pendant et longtemps après une crise, quelque soit sa nature :

 l’État et les Institutions sont la tête qui réfléchit, les vêtements qui réchauffent et les boues de sauvetages qui sont à disposition du peuple en cas de coup dur dans la vie politique, économique et en cas des catastrophes, natures ou pas.

Qu’est-ce qu’il fait le PM et ici, une de ses ministres ? Venir au secours, au chevet et rassurer les sinistrés !

Est-ce que les politiciens vont encore discuter dans les semaines et mois à venir le caractère indispensable d’avoir un État et des Institutions solides.....et tout faire, en tout cas, pour que le pays ait des pouvoirs publics solides ?

Les politiciens Malgaches sont assez sulfureux, attendons voir....