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8 mars 2017 à 14:10 | spliff (#5871)

@Zanadralambo,
(Suite au « hors sujet » d’hier)

Bonjour !

Merci pour votre post.
Je n’ai pas vraiment l’ambition ni la prétention de prôner quoi que ce soit Zanadralambo, juste de partager quelques réflexions perso que je soumets ce faisant à la critique... L’idée étant de discuter normalement...

Vous posez la question de savoir pourquoi les malheurs que nous connaissons adviennent-ils si ce soi-disant Dieu si bon et si puissant existait...

Mon point de vue sur la question a pour point départ la démarche d’acter de manière ouverte et réceptive le caractère sacral du Libre Arbitre associé à notre Conscience d’humain.
Le travail individuel d’appréciation de l’existence de cette Autonomie du Libre Arbitre, ainsi que celui d’apprécier la portée de cette même Autonomie lorsque mise en action, ouvre un champ de réflexion qui peut mener tout un chacun - s’il le souhaite - à « envisager » (au sens étymologique) la part de Divin qu’il recèle.
Une fois que cette dimension Divine du Soi est bien comprise dans le champ de ses propres conceptions, à chaque entité autonome (ce que nous sommes individuellement), s’offrira naturellement la possibilité de s’interroger sur son propre positionnement au sein d’un ensemble intangible plus « grand » qui la dépasse.
Puis dans un processus d’évolution ainsi déclenché, chaque entité autonome peut ainsi faire en continu et en « élargissement » son propre travail de réflexion sur sa compréhension de l’intangible et du Divin, en intégrant et situant également dans ce processus les impacts que l’existence matérielle apporte au quotidien.

Il découle de cette quête continue la prise de conscience que l’accession au Divin est un travail.
Certes un travail gratifiant de manière incommensurable, mais c’est un travail avant tout. Il donne accès à des étages de compréhension croissants d’un certain nombre de choses, les enseignements religieux pertinents pouvant faire partie des « données » à acter...

Dans cette approche, il me semble que l’un des points importants à réaliser est qu’en tant qu’entité autonome divine, chaque être humain est un « acteur » de l’existence collective.
Et en tant « qu’acteur », il ne saurait donc être « client » du Divin.
« Client » au sens de vulgaire consommateur du « bien » dont un Dieu personnifié serait le pourvoyeur...
C’est dans ce sens que je comprends le fameux « aide-toi et Dieu t’aidera ».

C’est ainsi Zanadralambo, que je conçois le caractère vital d’un ancrage dans le Divin, en considérant que nous en faisons partie nous mêmes, et qu’au lieu d’en être de simples clients en attente d’un service, nous ferions mieux d’en être des acteurs actifs.

Du coup, pour répondre plus directement à votre interrogation que je relevais en début de post, dans la pratique, je dirais que toute amélioration ne peut venir que de nos propres actions.
Mais ces actions ont la possibilité d’être adossées à une démarche réfléchie solide dont l’ossature est divine et à laquelle on accède par un travail qui va chercher ses « tripes » dans ce qui est de l’ordre de la foi.
Cette foi qui fait de nous des Hommes et non des consommateurs. Cette foi, qui lorsqu’elle en vient à déserter le champ culturel d’un peuple, celui-ci s’en trouve être mis en danger car son existence s’en voit régie par des repères devenus variables et volatiles.

Bien à vous.

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