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6 janvier 2017 à 13:58 | Isandra (#7070)

Vatomena,

Pour vous répondre, un extrait d’un article de mondialisation.ca :

« (…) Sans vouloir renier l’immense part de responsabilité des dirigeants africains à partir des indépendances formelles, il faut tout de même signaler le que le retard de l’Afrique n’est pas linéaire ,et qui bien après les conflits les imaginaires sont toujours aussi écorchés et les pannes dans l’action en peuvent pas être surmontées ‘un coup de baguette magique. L’Afrique n’a pas le temps qui a permit aux nations occidentales pendant plus d’un siècle de sédimenter et de produire les sociétés évoluées actuelles. L’Afrique, continent en déshérence, devient à partir du traité de Vienne, puis de la Conférence de Berlin en 1890, la proie de l’Europe. Les pays tombèrent en esclavage dans les escarcelles des puissances du moment. : L’Angleterre, la France et à un degré moindre, la Belgique, l’Italie et l’Allemagne. On prête à Hitler cette analyse lucide des rapports colonisés-colonisateurs.« (….) Les blancs ont toutefois apporté quelque chose à ces peuples (colonisés), le pire qu’ils pussent leur apporter, les plaies du monde qui est le nôtre : le matérialisme, le fanatisme, l’alcoolisme et la syphilis. Pour le reste, ce que ces peuples possédaient en propre étant supérieur à ce que nous pouvions leur donner, ils sont demeurés eux-mêmes [...] Une seule réussite à l’actif des colonisateurs : ils ont partout suscité la haine. Cette haine qui pousse tous ces peuples, réveillés par nous de leur sommeil, à nous chasser ». (1)

(..) Les pays occidentaux ayant inventé une nouvelle forme de post-colonialisme qui s’avère être un colonialisme à distance, un néocolonialisme mâtiné de droits de l’Homme, imposés le cas échéant par le concept du devoir puis du droit d’ingérence humanitaire Les indépendances venues, un pouvoir sans partage remplace les puissances coloniales. Le manque d’éducation, les économies formatées dans le sens d’appendices des métropoles achevèrent de ruiner les espoirs des peuples africains qui eurent, en prime, une dette qui ne cesse de grandir. 50 ans plus tard, ces pays sont toujours au même point. Cette Afrique qui n’en peut plus et qui subit depuis une vingtaine d’années une recolonisation -qu’on appelle post-colonialisme puis néocolonialisme- après les indépendances bâclées des anciennes puissances (Grande-Bretagne et France). Cette néo-colonisation pour cause de matières premières est encore plus dure que la précédente car le colonisateur n’est plus là sous les habits de la mondialisation, il revient en force et colonise à distance. Jacques Chirac, dans ses confidences à Pierre Pean et parues ce 15 février, dans un moment de franchise, dit en substance à propos des Africains, « qu’on les a colonisés, on s’en est servi comme chair à canon, puis comme main-d’oeuvre pour les tâches les plus dures, on leur a pillé leurs matières premières et maintenant on leur prend leur matière grise ». Merci, monsieur Chirac, ce difficile aveu vaut plus que cent discours puisqu’il décrit, sans concession, la réalité de l’Afrique. » Fin de citation

Pour moi, les principales causes de l’échec de l’indépendance Africaine sont sa mauvaise préparation(pré-indépendance) et le néocolonialisme(les ingérences des anciennes puissances,...),...

Cet échec poussent certains peuples Africains à regretter « les oignons de l’Egypte »,...les petits bienfaits de la colonisation,...

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