Bonjour,

J’espère que l’ensemble des journalistes Malgaches ne m’en voudraient pas. À mon sens, il faut se rendre à l’évidence, la vie politique à Madagascar est corrompue. Et ce n’est pas une information dans le sens que tout le monde à Madagascar, quel que soi son niveau intellectuel et le niveau de son éducation professionnel, peut le constater car il le vit tout le jour.

Une fois que la corruption est constatée et aussi répandue, touchant tous les appareils de l’État, les Institutions, il faut plutôt se poser la question comment sortir le pays de cette situation ?

Qu’est-ce que les Malgaches vont faire d’une soupçon, ou avérée, d’une corruption à Ambohimasina ?

Restons digne et gardons notre honnêteté intellectuelle. Le grand défis pour Madagascar n’est pas la corruption elle-même, il y en aura toujours. Mais à quel niveau dans le pays sévit-elle ?

Voyez-vous, d’une manière générale, il est très difficile de corrompre un Chef d’État, un Chef de gouvernement et les dirigeants des Institutions. Et aussi, les parlémentaires et les ministres ! Si vous demandez pourquoi ? Tout simplement, d’une part, il est constaté que les intérêts de la politique c’est de développer le pays afin d’enrichir l’État, de facto, le pays. Et d’autre part, la Justice constitue un rempart pour empêcher la moindre soupçon des malversations des représentants de l’autorité publique.

Ce qui veut dire que dans un pays où les dirigeants seraient soupçonnés, régulièrement même dans certains pays, des différentes malversations, condamnables, le risque serait l’affaiblissement des Institutions. Mais cela veut dire aussi, très grave, un, qu’il est facile d’accéder aux dirigeants. Et deux, la justice ne joue plus efficacement ses rôles !

Il faut donc se poser la question, comment faire pour protéger les élus et dirigeants malgaches de la corruption. Au lieu de passer notre temps à dénoncer la corruption. Elle déjà est là et il est fort possible qu’elle a déjà fait des victimes à la tête de l’État même. La corruption est une prison pour les élus et de facto, pour nous et pour le pays.

La corruption nous fait régresser. Je vais le répéter, il fait trouver donc des moyens pour protéger les dirigeants et les élus. Et la première chose à laquelle on pense, c’est LA JUSTICE !