Répondre à un commentaire
Publicité
Articles populaires
Derniers commentaires
- elena : Et pourquoi se casser la tête d’ailleurs, il suffit de baisser les chiffres (...)
- Albatros : « l’impression étant financé par l’Union Européenne. » !!!!!!. 😮😳 Encore une « (...)
- Saint-Jo : Bulletins iniques pour élections pièges à cons !
- Saint-Jo : 23 avril à 09:53 , MALIBUC (9345) Baisse des dossiers de viols traités ne (...)
- Isandra : « Cependant, le ministère de la Justice n’établit pas de lien direct entre la (...)
@ 28 novembre à 19:18 | papangue (#9623)
(Tohiny 5 sady farany)
5°A MANANJARY, toute la population masculine, originaire des Hauts-Plateaux, fut incarcérée et tuée à coups de mitrailleuse tirés trois jours de suite à travers les parois. Il y eut 115 victimes[ Tamin’ny 2 Avrily 1947 io tao amin’ny trano nisy ny ladoany]
[Robert Boudry, ibid., p. 8]
6° Nohamafisin’ny administratera sy mpitsara Poisson ireo famonoana olona tany MANANJARY ireo araka ny tatitra nataon’ny depiote sôsialista André Philip teny amin’ny Antenimieran’ny depiote frantsay tamin’ny 22 septambra 1948 :
M. André Philip. — […]
Enfin, monsieur le ministre, pour marquer encore notre inquiétude, je citerai maintenant une lettre d’un administrateur des colonies de Madagascar, en congé, parvenue ce matin à l’un de nos collègues.
« Magistrat instructeur moi-même au cours de la rébellion, non seulement je n’ai pas pu procéder aux informations par l’opposition ouverte que me firent un chef de district et un lieutenant, mais j’ai dû assister au MASSACRE D’UNE CENTAINE DE PERSONNES arrêtées le 1er avril 1947. Ces personnes n’étaient pas des rebelles, mais des suspects.
« Par surcroît, les menaces de mort ne me furent pas ménagées jusqu’à la veille de mon départ en congé. Par contre, il n’apparaît pas que le chef de district et le lieutenant aient été appelés à s’expliquer et à rendre compte d’une pareille attitude.
« Quant à moi, administrateur des colonies, détaché au service judiciaire pendant quatre années consécutives à Madagascar, j’ai encouru la réprobation de mes camarades pour avoir oublié que j’étais un administrateur avant d’être magistrat, pour avoir respecté le serment de magistrat prêté devant la Cour. Pour m’être refusé à la démission de la loi, j’encours encore, à l’heure actuelle, des risques particulièrement graves que je ne saurais accepter et, dans le cas de mon retour à Madagascar, je demande que ma sécurité soit protégée. »
M. Jean Binot.— Voilà un homme d’honneur (Applaudissements à gauche, à l’extrême gauche et sur divers bancs au centre)
[JORF, Débats parlementaires, Assemblée Nationale, n° 127, jeudi 23 septembre 1948, séance du mercredi 22 septembre, p. 6827.]
7° Farany, araka ny tatitra avy teto Antananarivo ho an’ny gazetin’ny voay be kôlônialista « Marchés coloniaux » tamin’ny 26 Jolay 1947, izany hoe efa-bolana (4) latsaka kely taorian’ny fipoahan’ny fikomiana, dia efa nahatra iray alina (10000) sahady, hono, ny isan’ny « mpikomy » maty ary ny loharanom-baovao sasany aza milaza hoe dimy alina sy iray hetsy na 150 000 fara-faha-keliny no isan’ireo maty ireo :
« Madagascar- La situation politique et militaire- Tananarive, 26 juillet (1947)– Les journaux ont annoncé qu’il y avait environ dix mille tués depuis la rébelllon. Selon d’autres sources, il y en aurait AU MOINS150.000. »
Ho famaranana dia tsy tokony hahoan’ny tompon-tany Malagasy na hampihontsina azy velively akory ny fanamaivanana rehetra ny heloka be vava nataon’i Frantsa teto Madagasikara na ny fanilihana azy indray any amin’ny vahoaka malagasy.
« Fisaka ny rariny ka saro-tadiavina, hoy ny Ntaolo, ny hisavasavana ny raviny ahitana ny fotony ».