Ces derniers jours, l’opinion publique est focalisée à commenter des commérages : voudrait-on poursuivre les pickpockets, les mpisam, les kidnappeurs, les dahalo, les corrupteurs et les corrompus, les politiciens véreux et les journaleux félakés ... avec des blindés ? La stratégie et les commérages ne vont pas ensemble.

Ecoutez, un autre exemple, ce que Zafy a dit à la radio antsiva, pitoyable vieillard qui fait la mauvaise langue à propos de la femme d’un collègue ... et tout le monde, avide de telle bassesse, se tremousse !

De la même manière, la majorité des forumeurs trouve « une raison » ou « comprend » que, exaspéré par le délestage, des abrutis brûlent.. le bureau de la jirama et volent le contenu du coffre. Les révoltés sont des ... lumières !

Tout comme on peut trouver normal que l’on brûle les ala-tapia qu’ils prétendaient eux-mêmes protéger auparavant, les brûler des jours après le départ des Chinois-accaparateurs-de-terrains-gasy-comme-le-clergé-catho, pour faire essayer de faire sortir d’autres abrutis de prison. Belle stratégie, n’est-ce pas ?

Tout comme on se fait le cirque de l’indignation devant le cinéma de l’acceuil du Comesa : voudrait-on que l’on recoive des personalités sans service protocolaire ?

Comme on aurait voulu qu’il n’y ait pas banquet du nouvel an à Iavoloha car il existe des pauvres dans les rues et la famine dans le sud et le Domelina qui fait des selfies avec ces enfants !

Arrêtons le populisme et la mentalité mpiasa an-trano : « ... ce n’est pas que le héros ne l’est pas, mais parce que le valet est un valet de chambre ! »