Hi all,

D’abord, M/car est un pays où l’on craint pour son investissement, lire rapport Coface.
http://madagascar-actualites.com/investissement-madagascar-toujours-parmi-les-pays-a-risques/

Et donc, avoir comme investisseur la Chine ,est une bonne chose, ca ne peut être autrement : poids de la Chine , investissement global chinois en Afrique etc…

N’ne déplaise à Jipo, tous les pays cités vivent à crédit, Chine comprise.

Le futur, nul ne sait, dixit feu, regretté Oncle Bernard (Marris, économiste tué avec le staff de Charlie Hebdo).

Pour la Chine en particulier, l’avenir n’est pas si rose, même toute proportion gardée, leur problème, comme d’ailleurs ceux des pays Occidentaux : Japon, E.U ,Union Européenne, c’est des problèmes de riches !

Contrairement à ce qui a été écrit par Jipo, la Chine est mal en point, lire Pierre Larrouturou :
http://www.liberation.fr/planete/2016/01/07/modele-chinois-krach-machine_1424975.

Le ralentissement de la croissance, dans un pays longtemps présenté comme la locomotive de l’économie mondiale, tient à plusieurs facteurs. D’abord à la crise mondiale elle-même, qui a réduit le marché pour les biens manufacturés chinois. Par ailleurs, depuis 2008, la Chine a mis en place une série de plans de sauvetage qui atteignent aujourd’hui leurs limites. La bulle immobilière est colossale ; l’industrie est en surcapacité ; les réserves de change diminuent, alors que plusieurs secteurs sont très endettés (industrie, collectivités locales, immobilier). La dette totale, publique et privée, atteint maintenant 260 % du PIB.

La Première place mondiale de la Chine dixit Jipo

La Chine, en fonction de quoi on cause, n’est pas toujours la première puissance économique actuelle du monde, elle le sera peut-être un jour….

Mais si l’on prend en compte le PIB exprimé en parité de pouvoir d’achat (PPA), un outil qui mesure le pouvoir d’achat des monnaies par rapport à un panier de produits, la Chine s’imposera comme la première puissance économique mondiale en 2016, avec un PIB de 20 986 milliards de dollars.

Pour la troisième année consécutive, et c’était une première en 2014, l’empire du Milieu dépassera les Etats-Unis, dont le PIB en PPA s’élèvera à 18 698 milliards de dollars en 2016.

La part de l’observation qu’avec un euro ou un dollar, on achète plus de choses à Pékin qu’à Paris, essentiellement pour la raison que la main d’œuvre y est moins chère. Il est ainsi moins coûteux de se faire coiffer près de la place Tiananmen qu’avenue Montaigne.

Néanmoins, la mesure la plus admise est celle qui évalue les richesses utilisant les cours de change du marché pour tous les pays, le marché mondial étant dominé par le dollar américain. De ce point de vue, en 2014 comme en 2015, les Etats-Unis arriveront une nouvelle fois en tête.

Voir
http://www.journaldunet.com/economie/magazine/1171985-classement-pib/

Si on regarde par l’IDH, la Chine recule encore plus dans le classement :
La Chine pointe à la 91e place mondiale sur 190 !

Les Chinois ont des problèmes important, encore une fois, problème de riche :
 Ralentissement de la croissance
 Désinvestissement
 Perte de compétitivité internationale
 Crise financière et monétaire : la Chine vole de bulle spéculative en bulle spéculative
 Endettement massif des entreprises
 Vieillissement de la population
 Hausse des inégalités, mécontentement social.
 Corruption
Des économistes mettent en doute le fameux 5,5 -7 % de croissance annuelle : Arthuis par exemple.
Avoir des réserves de change importantes peut servir en cas de crise de change. Cependant, les réserves de la Chine ne sont pas suffisantes. En l’espace d’un an, la Chine a perdu 800 milliards de dollars de réserves. A un tel rythme, elle tombera en moins de douze mois au-dessous du seuil recommandé par le FMI. Par ailleurs, le vrai problème de la Chine n’a rien à voir avec les réserves. C’est son faible retour sur investissements qui ne permet pas de couvrir le coût du capital".

De plus, les Chinois ne sont pas préparés à avoir le chômage de masse , Si la diminution de l’investissement se faisait rapidement sous la menace des contraintes financières sans compensation, il se produirait une rupture dans la croissance qui pourrait tomber au-dessous de 5 % l’an. Ce serait l’atterrissage brutal (hard landing) redouté. Il aurait des conséquences sociales et politiques majeures pour la légitimité du pouvoir politique. En effet, les systèmes de protection sociale n’étant pas encore développés, la société urbaine chinoise ne tolère pas le chômage.

http://www.economiematin.fr/news-chine-licenciement-millions-personnes-risque-tension-societe-crise

Dans un proche avenir :
Selon Deloitte, les USA regagneront l’avance sur la Chine en 2020… à cause de la technologie, robotisation et Big Data..

Pour l’OCDE : Les Etats-Unis perdront leur place de première puissance mondiale, dépassés par la Chine en 2016 puis par l’Inde, selon un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) - Peter Parks afp.com. , se basant sur le fameux PIB