Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
mercredi 24 avril 2024
Antananarivo | 07h19
 

Répondre à un commentaire

15 septembre 2016 à 10:11 | Saint-Jo (#8511)

Wow ! Dois-je trembler ? Non , bien sûr ! Je continue !
My campaign against crabs is going further as following .

Comment le foza-orana faux intello RAMBO s’est fait piéger hier pour son idolâtrie à l’endroit de son Wikipédia .

Lors de quelques heures passées chez des expat’ à Antananarivo le weekend dernier, j’ai eu l’occasion d’être mis au courant d’un sujet de mathématiques qu’un jeune frère d’un expat’ , fréquentant actuellement le plus prestigieux grand lycée parisien, doit traiter avant la fin de ce mois de septembre. Ce texte , écrit par son honorable professeur , a été envoyé en pièce jointe par le jeune lycéen à son frère.
J’ai demandé à mon hôte de me donner un exemplaire imprimé de ce texte. Devant sa surprise ( il sait bien que « je sais juste lire et écrire » ) je l’ai rassuré en lui disant que c’est pour piéger un couillon qui fait le mariole sur un forum gasy. Je lui dis que l’anonymat sera assuré.

1°)
J’ai donc choisi un extrait de ce texte écrit par cet honorable professeur actuellement en activité dans le plus prestigieux grand lycée parisien.
Et j’ai choisi le passage suivant :

[ Début de citation ]

Un devoir (surtout un devoir en temps libre) n’est pas un simple exercice consistant à mettre
en oeuvre les techniques apprises en classe. Il propose aux élèves un travail de recherche et
de composition et un travail de rédaction. Ce sont donc les deux points sur lesquels doivent
porter les efforts des élèves.
Le fait de « sécher » est fort commun lorsqu’il s’agit d’une « vraie » question (c’est-à-dire
d’autre chose qu’un simple exercice de reproduction). De même que « l’humaine condition »
est le partage de tout homme, comme le rappelle Montaigne, le fait de « sécher » est la condition
commune de tout mathématicien, en herbe ou professionnel. Vous connaissez sans doute
la conjecture de Collaz : le problème concerne un algorithme si simple qu’on peut l’expliquer
à un élève du cours moyen. Cependant la question est encore ouverte et certains comme Erdös,
pensent que les mathématiques permettant de bien comprendre les tenants et aboutissants de
cette question sont encore à découvrir. Il ne faut donc pas vous froisser, si une question vous
résiste ; il faut au contraire s’armer de patience et se rappeler que l’on apprend beaucoup
de cette recherche parfois infructueuse, si elle est sincère. Nos échecs et nos impasses nous
instruisent mieux que nos succès. Il ne faut pas hésiter non plus à communiquer avec vos
camarades ou à me demander quelques indications si vous ne parvenez pas à ouvrir une voie.
[ Fin de citation ]

Remarque : Si vous voulez vérifier l’authenticité de ce texte , vous pouvez demander un exemplaire dans ce lycée !

2°)
J’ai juste changé quelques passages de l’extrait choisi pour que le texte , tout en ne trahissant pas l’esprit de son auteur , paraisse être un texte passe-partout.. Et c’est cette version apparemment passe-partout que j’ai mise sur ce forum hier mercredi .
[ Début de citation ]

Or , un texte écrit et à lire en temps libre peut ne pas être un simple post consistant à mettre
en oeuvre les techniques apprises dans notre propre vie antérieure.
Un post peut imposer à l’auteur (un peu plus) et au lecteur (un peu moins) un travail de recherche , et (pour l’auteur) de composition et un travail de rédaction , et (pour le lecteur) un travail de lecture évidemment.
Ce sont donc les deux points sur lesquels doivent porter les efforts de l’auteur et du lecteur..
Le fait de douter est fort commun lorsqu’il s’agit dans le post d’un ‘’vrai’’ sujet ou d’une « vraie » question (c’est-à-dire : d’autre chose qu’un simple travail de reproduction).
De même que « l’humaine condition » est le partage de tout homme, comme le rappelle Montaigne, le fait de « douter » est la condition commune de tout penseur, amateur ou professionnel.
Un exemple :
Si vous avez la chance de connaître ce que les professionnels des nombres appellent la conjecture de Collaz : le problème concerne un algorithme si simple qu’on peut l’expliquer à un élève moyen de l’école élémentaire. Cependant la question est encore ouverte et certains comme Erdös, pensent que les nombres permettant de bien comprendre les tenants et aboutissants de cette question sont encore à découvrir.
Il ne faut donc pas nous froisser, si la compréhension d’un sujet nous échappe ; il faut au contraire nous armer de patience et nous rappeler que l’on apprend beaucoup de nos expériences de recherche parfois infructueuses, si cette recherche est sincère. Nos échecs et nos impasses nous instruisent mieux que nos succès. Il ne faut pas hésiter non plus à communiquer avec les membres de notre entourage ou à demander à un professionnel quelques indications si nous ne parvenons pas à ouvrir une voie nous menant à la compréhension totale du sujet ou de la question .

[ Fin de citation ].

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS