Une mission du Fonds Monétaire international dirigée par George Tsibouris vient de séjourner à Madagascar dans le cadre de la cinquième revue de l'accord de l'Etat Malgache avec le Fmi au titre de la facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance FRPC, le guichet concessionnel du Fonds pour les pays à faible revenu. Au terme de son séjour cette mission a donné son appréciation sur la situation économique de Madagascar. Comme d'habitude le Fmi estime que la performance du gouvernement appuyé (...)

En collaboration avec le ministère de la Fonction publique, du Travail et des lois sociales, la Fondation Friedrich Ebert Stiftung, FES, a organisé hier une conférence sur « les stratégies de restructuration du travail et de l’emploi à Maurice avec les nouveaux défis de la globalisation ». Conférence donnée par le ministre mauricien chargé du Travail, Jean François Chaumière. L’île Maurice, de tradition britannique, est plus adepte de la loi orale. En face d’une nouvelle donne, elle laisse passer, dans un (...)

Le placement en BTA (Bon de Trésor par Adjudication) est l’un sinon le seul placement sans risque et offrant le meilleur taux d’intérêt à Madagascar, entre 6% et 10% en fonction des échéances. D’ailleurs, il n’existe pas beaucoup de choix en terme de placement financier à Madagascar. Bien que le taux d’intérêt du BTA ait nettement diminué depuis l’année dernière, il reste beaucoup plus attrayant en comparaison du taux d’intérêt bancaire pour les comptes d’épargnes ou autres comptes bloqués. D’ailleurs toutes (...)

Gaia Solutions et ses partenaires ont tenu une conférence de presse au CIDST le 19 septembre dernier pour annoncer la tenue de la seconde édition du “ Forum Alternatives ” qui aura lieu du 23 au 26 octobre prochain au gymnase couvert d’Ankorondrano. Il s’agit d’un Forum des initiatives et acteurs du développement durable de Madagascar et l’Océan Indien, selon Séverine Berhet de Gaia Solutions. A travers cette rencontre annuelle dont l’accès est gratuit, les initiateurs veulent sensibiliser l’opinion (...)

Les déclarations sur les prochaines expéditions des grandes extractions minières et pétrolières se suivent ces derniers temps. Le grand projet Ilménite de Taolagnaro va expédier ses premières productions au mois de mars 2009, Madagascar Oil va commencer à produire 1000 barils par jour de pétrole à partir de l’année prochaine, Ambatovy est en plein chantier, Total va investir à Bemolanga. Toutes ces annonces suscitent espoir et crainte aussi bien au niveau du secteur privé que de la population. Surtout (...)

« Jusqu’à maintenant, le projet d’Ambatovy n’apporte que des retombées négatives ». Aussi bien la population que les autorités locales sont unanimes à ce sujet. Maso Marcellin et Robinson David Alexandre, respectivement chef de district de Moramanga et Chef de région Alaotra Mangoro, n’ont pas caché leur amertume pendant l’atelier pour la mise en place de l’EITI à Moramanga. La liste des griefs de la population et des autorités contre Sherritt et partenaires est longue : accidents routiers fréquents et (...)

L’atelier de mise en place du comité régional de l’EITI ( extractive industries transparency intitiative) ou pour une gestion efficace et transparente des ressources extractives de la région Alaotra Mangoro s’est tenu hier à Moramanga. L’objectif consiste à mettre en place des structures qui veilleront à la transparence dans la gestion des ressources minières et pétrolières, d’après l’explication du secrétaire exécutif de l’ EITI, Harifidy Ramilison. Cette transparence est exigée des deux parties : la (...)

Madagascar Oil et Total viennent de signer le contrat de partage de production de Bemolanga. Cet accord prévoit que Madagascar Oil cède 60% de ses parts à Total qui devient donc opérateur majoritaire dans l’exploitation du grès bitumeux de Bemolanga. Total va investir 30 millions de dollars pour la phase d’appréciation et prévoit le forage de nouveaux puits, d’après l’explication de Darricarrere Yves-Louis, directeur général exploration et production de Total. S’ensuit la phase pilote de production pour (...)

Les prospections de recherche de diamants à Madagascar sont en cours. Il y a de fortes preuves que des kimberlites (les roches qui recèlent des diamants) diamantifères existent à Madagascar. L’année dernière, deux très grands diamants de qualité gemme provenant du Sud-Est de Madagascar ont été acheté par Diamond Fields International. Il s’agit de diamants de 23,82 et de 8,39 carats. C'est une découverte importante car aucune des kimberlites connues n’a donné cette qualité et la principale source de ces (...)

Geu Nam, une entreprise de construction sud-coréenne qui a obtenu un contrat avec Rio Tinto, la maison-mère de Qmm recrute actuellement un millier de travailleurs philippins pour Madagascar, pour Taolagnaro plus exactement. L’agence de placement philippine Jerphi Overseas and Trading Corp. (JOTC) chargé des recrutements, cherche différents corps de métiers pour le compte de cette entreprise de construction. Dans ce recrutement, elle prévoit d’engager des Philippins même pour les postes d’agents de (...)

On estime que 2,5% des Malgaches sont orpailleurs et produit par an 5,48 tonnes environ d’après l’étude réalisée par le Prismm (Projet de renforcement institutionnel du secteur minier à Madagascar). L’orpaillage constitue la principale activité de plus de la moitié de ces orpailleurs. En moyenne, la production quotidienne des orpailleurs varie entre 0,08 gr et 0,20 gr. D’après le bureau de cadastre minier, toutes les régions de Madagascar, quasiment toutes les villes recèlent des (...)

Le taux d’intérêt moyen (autour de 14%) des banques primaires peut être considéré comme abordable en comparaison du taux d’intérêt appliqué par les institutions de micro-finances, IMF (entre 21% et 182%). Malgré ce taux à deux chiffres, les banques attirent moins de clients que les IMF et restent très sélectives. En une vingtaine d’années, le nombre de clients et membres des IMF, près de 360 000, dépasse celui des titulaires de compte bancaire, environ 300 000, en activité depuis plusieurs décennies. (...)

Un atelier sur la réforme des licences s'est tenu pendant deux jours au Carlton Madagascar. Atelier organisé par l'EDBM et l'IFC en collaboration avec le secteur public et privé à partir d'une étude réalisée par le cabinet FTHM. Actuellement, 202 licences dans différents secteurs existent à Madagascar et sont délivrées par 48 agences et organismes divers. Le but étant de réduire ce nombre en annulant certaines, obsolètes ou inutiles, ou en regroupant d'autres. Pendant les deux jours de l'atelier, le cas (...)

Le futur aéroport international d’Antsirabe sis à Tsaravavaka – Andranomanelatra, Antsirabe est prévue être opérationnelle à partir du mois de mai 2009 et pourra accueillir des gros porteurs comme le Boeing 737. Elle disposera d’une piste de 2000 mètres contre 1500 mètres seulement actuellement. Des produits frais pour les marchés régionaux La région du Vakinankaratra, principale productrice de fruits et légumes de la Grande Ile compte exporter directement à partir de ce futur aéroport des produits (...)

L'exploitation des sources d'énergies renouvelables est en pôle position et mise en avant par les responsables malgaches actuellement pour faire face à la crise énergétique. D'autant que le coût du gasoil pèse lourdement sur la balance de paiement de Madagascar. La consommation énergétique globale est pour le moment dominée par les énergies traditionnelles notamment thermiques. Les potentialités en énergies renouvelables à Madagascar sont réelles, voire gigantesques. Le potentiel hydraulique de (...)

Les taux pratiqués par les institutions des micro-finances (IMF) à Madagascar varient entre 21% et 182% par an, d’après les explications du réseau Otiv (Ombotahiry ifampindramana vola). Celui de l’Otiv Tana oscille entre 1,5 % à 2,5% par mois. A travers le monde, les taux d’intérêt dans la micro-finance se situent entre 20% et 60%. Ce taux d’intérêt très élevé est jugé anti-productif par certains observateurs. Du côté des IMF, on avance que ce taux est largement inférieur à celui pratiqué dans le secteur (...)

Dans le domaine de l’agribusiness, le gouvernement, par l’intermédiaire de l’EDBM, encourage les opérateurs à investir dans cinq filières jugées très porteuses à l’heure actuelle. Le bio diesel et produits oléagineux, le sucre, les produits de rente, notamment le cacao et le café, et enfin les fruits et légumes sont les principales filières très demandées, aussi bien sur le plan local qu’au niveau international actuellement. 18 millions d’hectares de terres exploitables sont mis à la disposition des (...)

La flambée de prix des produits de première nécessité (PPN) n’est pas prête de se terminer. L’huile alimentaire est pour le moment le produit de base qui connaît la hausse la plus fréquente. Le litre de l’huile cachetée atteint 4,600 ariary au minimum, contre 4,400 ariary, un mois auparavant. Vers la fin du premier trimestre de cette année, l’huile alimentaire était à 4,000 ariary le litre. Depuis le début de l’année, le coût de cette denrée de base a connu une hausse de près 25%, « insupportable pour les (...)

« Nous pouvons faire un bénéfice de 80.000 Ariary à plus de 100.000 Ariary par jour. Mais nous pouvons aussi ne rien gagner pendant toute une semaine », révèle Haja, un jeune homme qui fait son métier le change au noir du côté de Tsaralalàna depuis bientôt 3 ans. Comme les cambistes informels sont à peu près 200, cela représente une masse monétaire allant de 16 000 000 ariary à 20 000 000 ariary (autour 7000 euros) jour. « Être un agent de change de devises au noir est un boulot comme un autre », d’après (...)

Si la réunion de la semaine dernière du groupe AFOA (Afrique orientale et australe) à Madagascar en vue d’une négociation avec l’Union Européenne dans le cadre de l’APE (Accord de Partenariat Economique) a été infructueuse, les tractations vont bon train afin de trouver des consensus d’ici la fin de l’année, au plus tard. Malgré ses imperfections et les nombreux inconvénients pour les pays en développement, l’accord de partenariat économique avec l’Union Européenne a ses avantages. D’un côté, les (...)