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Vite dit

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jeudi 28 août 2014

- Le navire Baltik Mercury accoste au port de Toamasina : le ministère de la Santé et les autorités gouvernementales malgaches viennent ce mercredi 27 août de délivrer l’autorisation au navire Baltik Mercury de débarquer les conteneurs de marchandises au port de Toamasina. Le navire avait quitté le port de Monrovia (Libéria) le 30 juillet dernier et était maintenu au large du port de Toamasina depuis le 19 août 2014. Après un examen médical effectué à bord par Médecins Sans Frontières ce mercredi 27 août, il est avéré que le navire et son équipage ne présentent aucun danger ni signe d’être porteur du virus Ebola. Néanmoins, des mesures draconiennes ont été imposées. Aucun membre de l’équipage ne peut débarquer durant le séjour du navire et une zone de sécurité de 200 mètres autour du navire est interdite à toute circulation.

- Opération « coup d’arrêt bis » : Quatre hélicoptères seront mobilisés pour combattre les dahalo dans le Sud ; les élus et les forces de l’ordre, avec le fokonolona collaboreront très étroitement ; et pour l’efficience de l’opération les députés seront à bord des hélicoptères car ils connaissent les coins et les recoins de ces zones infestées par les dahalo. Ce sont les décisions issues des travaux d’un comité tripartite qui rassemble les députés élus dans le Sud, les représentants des forces de l’ordre et des responsables au sein de la Primature. Les députés élus dans les circonscriptions du sud du pays ont proposé et insistent en outre la suspension sinon l’interdiction de circulation des zébus sur tout le territoire et l’arrêt des exportations de zébus. Un député a même réclamé la fermeture des abattoirs chinois.

- Des élections législatives partielles se dérouleront ce vendredi 29 août prochain dans quatre circonscriptions électorales : Belo sur Tsiribihina, Sainte Marie, Marovoay et Ambanja. La campagne de propagande s’est achevée sans incident ce matin 28 août à 6 heures. Les résultats sont attendus vers le 5 septembre. Une cinquantaine de candidats sont en lice pour cinq (5) sièges. Selon la presse audiovisuelle, les délégués des bureaux de vote du district de Belo sur Tsiribihina menacent de boycotter le scrutin pour des raisons de discorde à propos des indemnités. Le crédit affecté devait être divisé par deux selon un responsable local parce que l’effectif des personnes qui ont participé aux formations a doublé : cinq permanents et cinq suppléants ; ce que le crédit originel n’avait pas prévu.

- 23% au lieu de 20% de hausse des impôts salariaux du privé et des fonctionnaires. Les salaires équivalents ou inférieurs à 250 000 ariary seront imposés de 2000 ariary. Cette mesure figure dans la LFR 2014. L’objectif selon les responsables des Finances est de recenser les travailleurs et ce dans la perspective de réinstaurer l’impôt per capita.

Recueilli par Valis

11 commentaires

Vos commentaires

  • 28 août 2014 à 10:25 | Be-Tsikera (#8458)

    Salama daholo e !
    F’ahoana le !
    « Après un examen médical effectué à bord par Médecins Sans Frontières ce mercredi 27 août, il est avéré que le navire et son équipage ne présentent aucun danger ni signe d’être porteur du virus Ebola. »
    Fa nankaiza daholo ny Ra-Doko gasy no MSF no nanao ny fizahana ireo tantsambo ireo ?
    Tsy kiana be fahatany izany fa manaporofo kosa fa tsy mbola afaka miatrika io aretina io ny Gasy. Koa hidio ny trano e !
    Manaporofo koa izany fa tokony hamafisina ary tokony hatomboka raha mbola tsy misy ny fandaharan’asa hiatrehana ny tahaka itony aretina itony fa tsy efa mby an-koditra vao mikoropaka. Tsy fahamatorana eo amin’ny fitantanana daholo mo izany ka atao ahoana moa ?
    Tsy afa-bela amin’ny fanatontoloana sy ny fifaneraserana eran-tany isika sady rahateo nosy ka teorana tsy maintsy lalovan’ny olona avy any ivelany hatrany.
    Koa mba mahatsinjova lavitra ry mpitondra isany o !

  • 28 août 2014 à 11:16 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Pourquoi « des médecins sans frontière » ?
    Madagascar n’a plus de « MEDECINS » !
    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 28 août 2014 à 14:35 | Eloim (#8244) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Dans notre formation en Médecine, les cours de Médecine Tropicale sont assez superficiels. Pour le cas d’Ebola, 3 à 4 page seulement. Nos spécialistes qui ont fait de Médecine Tropicale, soit ils travaillent dans des ONG soit ils restent en Europe, en France en particulier. Pour le traitement et les CAT pour cette maladie : il faut tout contact direct ou indirect (corps, vêtements, ustencils de cuisines, ...), urine, kaka, sang, sueur, crachat, .... si la température s’élève, on utilise de Paracétamol non de l’aspirine ni des anti-inflammatoires. si le malade vomit, on donne de médicament pour ça. Etc. Aucuns médicaments ni vaccins ne sont encore disponibles. Le traitement est tout à fait SPECIFIQUE, suivant les signes qui apparaissent. Est-ce que nous sommes PRETS ? A plus !

    • 28 août 2014 à 15:36 | leclercq (#4410) répond à Eloim

      Si avec tous ses détails ,Basile ne comprend toujours pas alors il faut le piquer !!!!

    • 28 août 2014 à 18:06 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Eloim

      Content de vous lire « ELOIM ».
      A l’école militaire de Lyon,il y avait de la « MEDECINE TROPICALE ».
      Peut-on considérer l’EBOLA comme une arme de destruction massive ?.

  • 28 août 2014 à 11:20 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Pour les consultations au suffrage universel direct,il est temps que le Ministère de l’Intérieur reprenne « SA RESPONSABILITE » de préparation,d’exécution et du « Résultat définitif ».

  • 28 août 2014 à 12:21 | Raanona (#8467)

    Pourquoi MSF ?

    Mais pour justifier les 300 000 USD qui seront alloués à la lutte contre Ebola pardi !

    C’est connu ça, les Dr de MSF sont plus qualifiés que les Dr gasy et de ce fait doivent avoir droit à des traitements de faveur !

    • 28 août 2014 à 14:44 | Eloim (#8244) répond à Raanona

      Si on l’appelle ça comme ça, ça fait rien ! Oui ils sont capables de traiter cette maladie plus que les médecins malgaches car notre formation en la matière n’est pas assez approfondie : superficielle et assez courte. De plus, pour ceux qui veulent s’y mettre davantage devront partir à l’étranger pour la spécialisation car sur place il n’y a pas de cas à étudier. Je crois que je me fais bien comprendre sans polémiquer sur les conflits d’école et/ou de compétence. A plus !

  • 28 août 2014 à 14:26 | Jipo (#4988)

    Ebola : le mensonge généralisé
    Alors que le journal Le Monde parle quotidiennement de « ravages » et de « catastrophe », la réalité est que l’épidémie de virus Ebola reste d’ampleur modeste.

    La presse parle de 1229 morts entre mars et août 2014 sur l’ensemble de l’Afrique, et encore ce chiffre n’est-il pas exact.

    Si vous vous rendez sur la page du site de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) traitant du sujet, vous vous rendez compte qu’il y a en fait 788 décès formellement identifiés comme causés par le virus Ebola. Les autres sont des cas « suspects » ou « probables ». [1]

    Ce sont bien sûr 788 morts de trop, mais il faut comparer aux 1,2 MILLION de morts causés annuellement par le paludisme [2], ou aux 2000 morts causés annuellement en France par la grippe saisonnière. [3]

    Très peu de contagion
    Les images de soignants portant des masques et des combinaisons intégrales pour s’approcher des malades suspectés sont insensées et dignes d’un mauvais film de science-fiction.

    Car le virus Ebola ne se transmet absolument pas si facilement :
    « Il faut un contact direct avec un liquide biologique comme le sang, les selles, les vomissures. Il n’y a aucune transmission par voie aérienne. C’est-à-dire que, lorsqu’une personne parle ou tousse, elle ne répand pas le virus Ebola dans l’air ambiant. » explique le Pr Bruno Marchou, chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Purpan, à Toulouse. [4]
    Autrement dit, le virus Ebola est comparable au SIDA pour son mode de propagation. Il faut vraiment être au contact du sang ou du liquide biologique du malade pour risquer soi-même d’être contaminé.

    Cela veut dire, toujours selon le Pr Bruno Marchou, que le virus Ebola :
    « n’atteindra pas le stade pandémique. À Conakry (capitale de la république de Guinée), ils avaient initialement plusieurs dizaines de cas parmi le personnel hospitalier. Ils ont réussi, en appliquant des mesures d’hygiène standard simples, à endiguer la propagation du virus parmi leur personnel. »
    Ces mesures d’hygiène n’ont rien de sorcier : « Quand on s’occupe d’un patient, on se couvre les mains avec des gants. Si le patient vomit, il faut aussi se couvrir le visage. C’est le b.a-ba. On fait ça tous les jours. » continue-t-il.

    • 28 août 2014 à 14:29 | Jipo (#4988) répond à Jipo

      Semer la panique : un business très lucratif
      La panique autour du virus Ebola rappelle évidemment la grippe aviaire de 2005 et la grippe porcine (H1N1) de 2009.

      Ces deux « pandémies imminentes » ont été l’occasion de manipuler grossièrement les opinions publiques pour justifier la vaccination en masse des populations, qui s’est révélée entraîner de terribles effets secondaires, dont la narcolepsie, un très grave trouble du sommeil.

      En 2009, l’Organisation Mondiale de la Santé a prédit qu’un tiers de la population mondiale pourrait être touchée par la grippe H1N1, avec des effets incalculables. La ministre de la Santé Roselyne Bachelot n’avait alors pas hésité à commander 94 millions de vaccins ! Les Français n’ayant été que 6 millions à se faire vacciner, Mme Bachelot avait, dès le mois de janvier 2010, annulé auprès des laboratoires pharmaceutiques la livraison de 50 millions de doses et fait verser par l’Etat en dédommagement près de 48 millions d’euros aux laboratoires.

      Quant au fameux médicament antiviral « miracle », le Tamiflu, son effet réel n’est que de réduire la durée des symptômes de moins d’une journée, sans limiter d’aucune façon les hospitalisations. Une étude britannique a conclu que la distribution de Tamiflu contre la grippe H1N1 a eu pour seul effet de... gaspiller 500 millions de Livres sterling.

      En effet, la saison de grippe 2009 se révéla finalement moins grave que d’habitude, malgré la présence de la souche H1N1. De plus, de nombreux prétendus cas de grippe H1N1 se révélèrent ne même pas être des grippes mais de simples rhumes, ce qui n’est pas sans rappeler ce cas de virus Ebola à Berlin qui s’est finalement révélé être... une gastro.

    • 28 août 2014 à 14:33 | Jipo (#4988) répond à Jipo

      Jouer avec le feu
      Toutefois, les titres excessifs martelés par la presse sont à mon avis très dangereux :
      « Une épidémie absolument pas sous contrôle, sans précédent », Médecins Sans Frontières, le 30 juillet 2014.

      « Le virus Ebola continue de dévaster l’Afrique de l’Ouest », Le Monde, 15 août 2014.

      « L’OMS décrète une urgence de santé publique de niveau mondial », France 24, le 20 août 2014.
      Cette psychose est en train de semer la pagaille en Afrique, où des gouvernements sont ni plus ni moins en train de fermer les frontières, mobiliser les armées pour réprimer les populations, et même isoler sans raison des dizaines de milliers de malheureux, hommes, femmes, vieillards et enfants mis en quarantaine dans un bidonville du Libéria, sans nourriture ni eau.
      « Pour espérer contenir l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui fait rage au Liberia (…) le gouvernement prend des mesures draconiennes. Deux quartiers de la capitale, Monrovia, ont été placés en quarantaine et sous surveillance sécuritaire, alors que dans le reste du pays, un couvre-feu a été instauré. », Le Monde du 22 août 2014.

      « Tirer à vue »
      Dimanche 24 août, on apprenait que, au Sierra Leone :
      « Le parlement a adopté un projet de loi qui interdit d’héberger des malades. Les contrevenants sont passibles de deux ans de prison. »
      Lundi 25 août, pire encore : le gouvernement du Libéria ordonne à ses soldats de « tirer à vue » sur les personnes qui chercheraient à passer la frontière, soit disant pour empêcher l’épidémie de se progager !

      Ces réactions totalement excessives risquent de provoquer une vraie catastrophe humanitaire, bien plus grave que le virus Ebola lui-même.

      Des mesures commencent également à être prises contre les Africains au niveau international :
      « Au niveau international, les citoyens de ces pays font l’objet d’une quarantaine de plus en plus stricte avec la fermeture des frontières, la suspension des vols de la plupart des compagnies aériennes qui les desservaient, le rapatriement des membres des familles du personnel diplomatique dans ces pays, l’annulation de conférences internationales, la délocalisation d’événements sportifs, etc. » note Rue 89.
      En Corée, de véritables réactions racistes éclatent contre les Africains, interdits d’entrer dans certains magasins.

      Le mythe du passager infecté dans l’avion
      À écouter les autorités et nos journalistes, on croirait qu’une épidémie de virus Ebola peut se déclencher à tout instant en Europe : il suffirait que débarque un Africain touché par la maladie arrivé par avion.

      Cette hypothèse est parfaitement irréaliste. Elle ne traduit qu’une ignorance complète de ce qu’est réellement le virus Ebola.

      Ne succombons ni à la psychose, ni à une forme de racisme qui ne dit pas son nom.

      L’épidémie de virus Ebola ne sera correctement endiguée en Afrique que si toute violence et toute mesure répressive cesse. Qu’on laisse chaque patient être pris tranquillement en charge par un personnel ayant une formation médicale de base, et prenant les mesures d’hygiène évidentes.

      N’envoyons ni cargaisons de vaccins en Afrique, ni médicaments. Cela ne servirait qu’à enrichir les laboratoires pharmaceutiques et à provoquer des dégâts bien plus graves par les effets secondaires de ces médicaments.

      À votre santé !

      Jean-Marc Dupuis

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