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Economie

Uranium

Vers l’élaboration d’un code

mercredi 27 février 2008 |  879 visites  | Lanto

Lors des Journées nucléaires, l’idée de créer un code particulier pour l’uranium a été avancée. Particulier dans la mesure où l’uranium est une substance dangereuse. Ce code fixera ainsi plusieurs points dont les conditions d’exploitation, de production, de transport, du suivi-contrôle, de l’utilisation et autres. Il permettra aussi d’asseoir la bonne gouvernance et la transparence dans ce secteur.

Selon le directeur général adjoint de l’OMNIS (Office des Mines Nationales et des industries Stratégiques), Joeli Valérien Lalaharisaina, il devrait être finalisé avant l’arrivée de la première production, au plus tard en 2010.

En effet, neuf compagnies s’intéressent actuellement à l’uranium de Madagascar. Il s’agit de Pan African Mining Corporation (PAM), Cline Mining et Pencari Mining Corp de nationalités canadiennes. Dans la liste figure aussi la société australienne Red Island Resource, Kozone de la Corée du Sud et Madagascar Mineral Fields d’Israel. La société Petra est la dernière venue. Plusieurs zones présentent de potentialités, entre autres, Makay, Folakara, Antsirabe, Tranomaro, Mahabo, Ihosy, Betioky Sud, Beraketa, Betroka, Ankazoabo Sud et Antalaha.

Toutes sont en phase de recherche. Le montant des investissements s’élève à environ 50 000 dollars pour chaque compagnie. Leurs activités ont réellement démarré en 2006-2007. Cependant, les recherches effectuées par Cline Mining et Uramad à Makay et à Folakara ainsi que celles de PAM sont les plus avancées. Notons que ce dernier a, en ce moment, réalisé près de 10 à 15 forages dans ses zones d’intervention que sont Makay, Folakara, Antsirabe et Tranomaro, soit 60 à 150 mètres de profondeur pour chacun d’entre eux.

Regain d’intérêt

L’OMNIS demeure leur partenaire, plus précisément en matière d’assistance bien que le code minier ne l’exige plus, comme étant le représentant de l’Etat. En effet, l’Office possède de nombreuses expériences des années précédentes. Il est à souligner que des recherches ont été entreprises dans les années 60 et 80 par la Commission à l’énergie atomique de France et par les Soviétiques. Mais ils ont abandonné du fait que l’Uranium n’était pas un produit en vogue, les dangers n’étaient pas maîtrisés car les technologies n’étaient pas encore au point et les cours sur le marché mondial étaient encore très bas. Le regain d’intérêt en 2004 s’explique par la hausse des prix. En fait, le prix de l’uranium est passé de 22 à 249 dollars entre janvier 2003 et avril 2007.

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