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Société

Fête nationale

Vente des pétards en hausse

jeudi 5 juin 2008 |  751 visites  | Nivo T. A.

Depuis mi-mai dernier, les pétards inondent les quartiers de Tsaralalàna et de Behoririka, deux localités archiconnues pour le nombre excessif des marchands ambulants exerçant sur les trottoirs.

La vue de ces pétards démontre aux passants que la fête nationale approche. Bien que la manipulation de ces derniers soit interdite sur les lieux publics, cela n’empêche pas
pour autant les « professionnels » de s’en procurer et les revendre en attendant les prochaines festivités du 26 juin. Selon une commerçante à Tsaralalàna qui a voulu garder l’anonymat, le paquet de pétards oscille entre Ar 500 à Ar 100.000, selon la dimension et l’aspect des flammes qu’ils procurent.
« Ce sont les détaillants venant des régions qui s’approvisionnent ici en vue de les revendre chez eux durant les prochaines semaines précédant le jour J du 48e Anniversaire de l’Indépendance », explique-t-elle.

Les affaires marchent bien en ce moment pour la bonne raison que les businessmen de tout acabit profitent de tout pour gonfler les bénéfices le cas échéant. L’on a appris également que les recettes d’un demi-grossiste de pétards varient entre Ar 30.000 à Ar 80.000 par jour, voire plus en fonction de l’approche des jours de fête. Une occasion pas comme les autres pour les nombreux provinciaux de venir dans la capitale pour se ravitailler en jouets et autres gadgets intéressant les enfants. Chaque année, à quelques jours du 26 juin, les municipalités prennent un arrêté selon lequel il est interdit de faire exploser des pétards, surtout sur la voie publique et aux environs des établissements hospitaliers. Mais la réalité est tout à fait autre. Car qu’on le veuille ou non, les acquéreurs potentiels de ces « explosifs » les utilisent comme bon leur semble pour satisfaire leur soif oculaire et … auditive. N’en déplaisent, bien entendu, aux adultes qui en ont marre souvent de ces explosions assourdissantes. Festivités obligent.

Les ballons… comme des petits pains

Aux côtés des pétards, les ballons se vendent également comme des petits pains aux abords des grandes artères de la capitale. Et pour cause. Les enfants se les arrachent surtout aux moments précédant les festivités, soit par habitude, soit pour donner une ambiance toute particulière à ces journées chaudes de la saison hivernale.

Le prix d’un paquet de 50 à 144 pièces de ballons varie entre Ar 1.500 à Ar 5.000 selon leurs dimensions. Quant aux détaillants, ils les écoulent entre Ar 100 à Ar 500 la pièce, c’est-à-dire ils réalisent quelque Ar 70 de bénéfices par pièce.

« Le mois de juin constitue un moment propice pour nous, avoue sincèrement Nirina, une commerçante à Tsaralalàna, d’autant plus que ce fameux mois est consacré aux marmailles de tout âge. Une occasion pour les parents de leur donner entière satisfaction, ne serait-ce que pour récompenser aussi ceux qui ont bien travaillé en classe ».

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