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Société

Validation ce jour de l’Indice de la société civile

vendredi 28 octobre 2011 |  1111 visites  | Haingo

Le PNUD à travers son engagement d’accompagner le développement de Madagascar et de renforcer la société civile malgache, et en particulier par le biais de son programme Droit, devoir et cohésion sociale (DDCS), a pris l’initiative d’appuyer techniquement et de financer la conduite de l’Indice de la société civile ISC Madagascar. Ainsi, après une sélection rigoureuse en concert avec « Civicus », il a confié au Consortium « MSIS-CNPC », qui a réuni ce jeudi 27 octobre au Carlton Anosy quelque 80 organisations de la société civile (OSC), la réalisation et la coordination opérationnelle de l’étude.

Edmondine Ramaroson, présidente du Consortium national pour la participation des citoyennes a alors expliqué que l’ISC permet d’évaluer les problèmes et les résultats des activités de la société civile. C’est ainsi un programme de recherche et d’analyse de l’état de la société civile dans le monde et il a comme objectifs principaux de créer une base de connaissances fiables ainsi que de favoriser l’engagement dans des initiatives visant à renforcer la société civile. En tant qu’outil d’autoévaluation pour la société civile, ce projet est mis en application par des partenaires nationaux. Ce projet « ISC » a débuté en octobre 2010 avec la mise en place de toutes les structures de coordination et de pilotage de l’étude conformément aux indications de Civicus. L’équipe nationale de l’indice composée par le PNUD et le Consortium MSIS et CNPC a bénéficié d’une formation sur l’application de l’outil par l’équipe de Civicus.

Toujours par le biais de méthodologie de Civicus, les régions de Sava, Boeny, Analamanaga, Analanjirofo, Vatovavy Fitovinany et Atsimo Andrefana ont été retenues et validées comme représentatives de Madagascar pour l’ISC.

Au cours de l’application de l’ISC, cinq dimensions sont observées,dont la dimension « engagement citoyen » qui évalue le degré d’engagement des personnes individuelles dans des initiatives sociales ou politiques. L’engagement des malgaches dans des actions sociales est lui moyen, selon le résultat observé. Le niveau d’organisation fait également partie de ces dimensions car il s’intéresse au degré d’institutionnalisation des organisations de la société civile. En outre, il y a eu également la perception des impacts. Cette dernière évalue les perceptions internes et externes sur le degré d’impact que peut avoir la société civile. Enfin la dimension pratique des valeurs et celle de l’environnement extérieur font partie de ces dimensions.

Près de la moitié des experts interrogés et des organisations pensent que la société civile a eu des impacts significatifs. L’impact politique de la société civile est aussi tangible selon toujours l’avis de plus d’un des experts enquêtés...

Après cette validation donc, les différents traitements de données réalisées par le consortium avec l’assistance de Civicus permettra de construire ce qu’on appelle « le diamant de la société civile de Madagascar ».

5 commentaires

Vos commentaires

  • 28 octobre 2011 à 10:01 | bema (#828)

    La politisation de tous les secteurs constitue un Cancer de la société malgache. Cette pratique qui existe depuis 50 ans est très néfaste au développement même de l’Individu. Elle a atteint son paroxysme à l’époque de l’AREMA où il fallait avoir sa carte rouge pour avoir 1 litre d’huile ou 1kg de riz. Nous avons vraiment touché le fond et le peuple a vraiment failli perdre son âme. Une société civile digne de ce nom et apolitique est indispensable et constitue une balise à toute dérive de nos responsables. Elle prendra la défense de la société et cette Indice ISC alertera nos dirigeants à tout écart de conduite.Bravo au PNUD.Misaotra Tompoko.

  • 28 octobre 2011 à 10:06 | bakopitsongodia (#4595)

    ou est-ce qu’on peut trouver les détails de cette méthodologie de Civicus ?

    C’est peut être le point N°2 qu’est le niveau d’organisation qui ne correspond pas au mode de fonctionnement des Malgaches car peu enclin à rentrés dans l’institutionnalisation justement..et comme l’un entraine l’autre les impacts ne sont pas forcement au rendez-vous, à moins qu’il n’y a que l’impact politique qui intéresse l’initiateur de cette méthode..

    « ..L’engagement des Malgaches dans des actions sociales est lui moyen. » Oui peut-être car les Malgaches sont des gens de nature méfiants et ne s’engage que quand ils sont sur de ne pas se faire duper.

    Sur le site du PNUD, ont peut lire : 60 pays reçoivent l’aide du pnud en matière éléctorale ..c’est peut être pour cela qu’ils s’intéresse surtout à l’impact politique..et puis cela fait combien de temps que la pnud est présent à M/car ? peut elle encore justifier sa présence en mettant en exergue ses actions passées et non pas ce sois disant accompagnement..

  • 28 octobre 2011 à 10:41 | bakopitsongodia (#4595)

    http://evaluation.francophonie.org/IMG/pdf/SYNTHESE.pdf

    ce lien est un document francophone sur l’institutionnalisation de l’évaluation.

    L’institutionnalisation imposée est contre productive

    • 28 octobre 2011 à 18:32 | Jipo (#4988) répond à bakopitsongodia

      Merci pour ce lien , en effet quand il est question de « contraintes réglementaires » , de bilan , pour ne pas dire de « devoir » ou tout simplement de résultats , avec une ligne de conduite , et manoeuvres à faire et surtout « éviter » pour ne pas dire : ne pas faire , on comprend que certains décideurs politiques s ’ y refusent pour ne pas dire freinent des quatre fers .
      Quand le niveau culturel s ’ arrête , à jouer avec des platines et changer des disques, leur parler de chansons culturelles , peut leur paraitre obsolète , voir inutile , et de ne pas s ’ étonner que cette proposition d ’ institutionnalisation , ne soit pas à la hauteur : des espérances escomptées , soit les protagonistes se sont trompés d ’interlocuteurs , voir un terrain infertile soit ce n ’est pas le bon moment .
      Pour ce qui est de l ’ Education ,( responsabilisation incluse ) celle religieuse parait pour les Malgaches la plus appropriée , dans tous les domaines.
      D ’ une part par leur longue expérience sur le terrain ,et d ’autre part avec des interlocuteurs et une population très croyante .
      Finalement il y a beaucoup de travail : à FAIRE , à Mada , avec une main d ’ oeuvre : compétitive ...comme diraient certains : « Arbeit & chnell » .

  • 28 octobre 2011 à 11:50 | da fily (#2745)

    Bien qu’il faille souhaiter qu’un réel socle de société civile s’installe durablement à Mada, il est évident que notre transformation sociétale actuelle met en difficulté ce genre d’initiative. Et les exemples venant « d’en haut » sont les pires qui servent de matrice à ce peuple déja enclin à l’individualisme désordonné et l’indiscipline, qui copie ce qui se fait aux yeux de tous. Sans vouloir véhiculer des thèses fascisantes ou extrémistes sur l’organisation de notre société, j’ai l’impression qu’il faille remodéler le modèle mental de nos compatriotes, et se dire que 2 générations y suffiront à peine pour espérer un changement m’atterre. Mais il faut voir dans toute cette désorganisation les prioncipaux maux qui minent notre pays et ses habitants, car beucoup est fait en dépit du bon sens, bien des choses se font par le seul droit du plus fort ou du plus riche. On ne peut rien attendre de sain et entreprendre quoi que ce soit de pérenne avec ce mode d’existence.

    Notre aversion pour tout ce qui touche à l’organisationnel, l’ordre, le respect de la chose publique, n’est vraiment pas un atout pour le projet d’une construction de société juste et saine.

    Dans ce pays, le citoyen n’arrive même pas à faire valoir ses droits les plus élémentaires, alors lui parler de devoir...le sens civique et du bien commun devront être des valeurs à re-inqulquer à la population si nous voulons tendre vers un meilleur, je crains que l’école actuelle n’arrive plus à transmettre ces notions qui ne sont pas toujours perçues comme bénéfiques à la population. Donc revoir notre éducation dans sa base et sa construction devont être une des priorités des gouvernants à venir.

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