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Région

La rage à Toamasina

Vaccination systématique !

mardi 23 octobre 2007 | Volana R.

« La prescription de la pommade n’était pas de chez nous ! » Le médecin responsable du Service des Urgences de l’Hôpitalibe de Toamasina est formel : « Une personne mordue, ne serait-ce qu’égratignée, par un animal, reçoit tout de suite un vaccin. Gratuit. Si la rage est confirmée, il est prescrit un traitement spécifique ».

Depuis quelque temps, la rage a fait sa réapparition dans différentes villes de Madagascar, dont Antananarivo et Toamasina. Pour Antananarivo, spécialement, la commune urbaine s’active déjà dans l’abattement des chiens errants.

La semaine dernière, le cas d’un enfant de 7 ans, mort après la morsure d’un chien enragé, à Mangarano (Toamasina), a défrayé la chronique. En effet, l’événement s’est produit, il y a trois mois environ. Le « dokotera » selon les propos des parents lui a prescrit une pommade. La veille de sa mort, l’enfant a été transporté à l’« Hopitalibe », mais c’était déjà trop tard. Selon toute vraisemblance selon les autorités hospitalières ce « dokotera » pourrait être un officiant dans le privé. Il n’avait prescrit aucun traitement anti-rabique, et n’avait pas pensé à faire un rapport auprès de l’Institut Pasteur, apte à réaliser des analyses adéquates. Ce qui laisse pantois si c’était un vrai médecin.

Huit morsures par jour

D’après le médecin chef de l’Hôpital, Kiki Razanadraibe, huit personnes en moyenne viennent se faire consulter après une morsure, dont 80 % des adultes, ces derniers temps. Si trois fokontany sont répertoriés être les plus concernés, à savoir Mangarano, Morarano et Andranomadio, le Service vétérinaire souligne que seuls 10 chiens sont identifiés. « Le chiffre est bien en-deçà de la réalité. De plus, la population tend à une solution à l’amiable avec les propriétaires de chiens, quand ils ne sont pas errants. Or, il est probable qu’ils ne sont pas tous vaccinés ».

Stock suffisant

L’hôpital principal de Toamasina avait pris des dispositions, trois mois auparavant, en inscrivant dans le Service d’Urgence le suivi des personnes ayant subi une morsure. D’ailleurs, un rapport mensuel est envoyé auprès de l’Institut Pasteur pour que le stock en vaccins ne soit pas rompu. Soit un stock de 100 à 150 doses par mois.

Après un plateau télévisé, le week-end dernier, la commune s’emploie, aujourd’hui, à pratiquer l’abattement des chiens errants. Mieux vaut tard que jamais…

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