Une table ronde avec Andry Rajoelina

Ce mardi 27 juillet s’est déroulée, selon un communiqué et des photos de la Direction de la communication à la Présidence de la Haute autorité de transition (HAT) au Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, une table ronde présidée par Andry Rajoelina à propos du projet de réaménagement de la route menant depuis l’ESCA Antanimena jusqu’à la gare ferroviaire d’Alarobia, plus connue sous le nom de route des Hydrocarbures. La table ronde a commencé à partir de 9 heures et a duré plus d’une heure, précise le communicateur, pour parler ensemble de la réalisation de ce projet initié par le ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation et parrainé par le président de la HAT.

Une trentaine de sociétés, installées entre le carrefour de l’ESCA Antanimena jusqu’à la Gare ferroviaire d’Alarobia, lit-on dans le communiqué, ont participé à cette table ronde. À l’issue de cette réunion, un comité - composé d’une quinzaine de représentants des sociétés riveraines - a été mis en place pour étudier de près l’organisation financière et institutionnelle du projet afin de déterminer ensemble la contribution et le mode de participation de tout un chacun.

Dans son intervention, explique le communiqué, l’hôte de la table ronde a souligné : « Nous sommes là pour vous épauler pour la réalisation de ce projet ».

Grève des chauffeurs de camions citernes

On remarquera que le projet de reconstruction et d’inauguration de l’Hôtel de Ville d’Antananarivo a pris du retard et voici qu’un autre projet est en cours d’élaboration, impliquant les sociétés installées le long de cette route, dont vraisemblablement la Logistique pétrolière (LP) et Total.

En tout cas, la Logistique pétrolière dont les installations sont sur cet axe, est confrontée à un problème de grève des chauffeurs qui risque de faire des vagues. Les chauffeurs des convois de camions citernes qui ravitaillent la capitale en produits pétroliers depuis Toamasina, refusent les nouvelles mesures imposées par leurs patrons car, à leur avis, elles sont inhumaines. Ces nouvelles mesures réduiraient selon leurs explications, les temps de pause et interdiraient les arrêts pour assouvir les besoins physiologiques de l’homme (uriner et déféquer) sous peine de sanctions. Ainsi, depuis l’entrée en vigueur de ces nouvelles directives, ils seraient plus d’une cinquantaine à avoir été sanctionnés de suspension et à risquer le renvoi définitif. Déjà disent-ils que l’ancienne réglementation avait installé des ordinateurs de bord ou OBC (GPS en quelque sorte) à bord des camions citernes et leur avait imposé une pause seulement après quatre (4) heures de conduite, aujourd’hui cette pause est encore plus réduite et les sites de repos limités à deux (2) seulement. Un problème délicat car il faut dire que c’est sur cet axe que les trafics de carburant sont les plus importants et plus d’un soupçonnent les convoyeurs de ces produits pétroliers d’être un maillon de ce réseau. Serait-ce donc là l’une des raisons de ces nouvelles mesures plus drastiques, au delà de la simple rationalisation du travail ?

Pièces jointes à propos du projet de réaménagement route des Hydrocarbures :
Fiche technique du projet - 2 pages (en format JPG)
Descriptif des travaux d’amélioration de la capacité de drainage des réseaux d’assainissement général du bassin (en format JPG)
Les réalisations en matière d’aménagement du Territoire dans le Grand Antananarivo (en format JPG)