Pendant que le Premier ministre conduit une mission officielle et médiatique dans le nord, une autre mission mixte et discrète a pris le chemin de Toliara depuis ce vendredi 10 février. Elle est composée de personnalités de divers horizons mais originaires du sud. L’objectif est d’une part de prospecter les voies et moyens de ramener la confiance des justiciables en la Justice et aux auxiliaires de la Justice, mais surtout de faire en sorte que cette confiance soit aussi solide entre policiers et magistrats.
Le membre du Conseil supérieur de la transition (CST), Jean de Dieu Maharante, qui fait partie de cette délégation, prévoit par exemple pour ce mercredi de rencontrer la presse à Toliara pour faire le point de la situation nationale, politiquement s’entend, après la convocation de Pretoria et la mise en œuvre de la feuille de route. Il expliquera aussi les résolutions des assises des magistrats. Selon un autre membre de cette délégation, la mission est délicate mais il n’en demeure pas moins que des lueurs d’espoirs sont perceptibles pour cette remise en confiance entre acteurs de la paix sociale à Toliara, à savoir, les policiers et les magistrats et les justiciables. Des espoirs de table ronde sont permis, a-t-on compris, et ce en dépit des prises de positions apparemment intransigeantes des uns et des autres.
Un communiqué de la Présidence de la transition a annoncé qu’Andry Rajoelina a reçu les responsables du Syndicat des magistrats de Madagascar ce lundi 13 février, et une réunion conjointe avec les responsables de la Police est annoncée pour ce jeudi 16.
Vos commentaires
bonjour,
Sans une prétention aucune mais tout juste une participation à la réflexion, je dis que si la loi est bien faite, non seulement elle doit-être appliquée mais de plus, elle s’applique à tous que l’on soit riche ou pauvre ou ni l’un ni l’autre.
La loi s’applique à tous et à ce titre, elle doit être juste et suit la déontologie de la justice.
Mais pour que la loi soit bien appliquée, il faudra dans ce cas que la décision des juges ne soit pas bancale et ne soit pas entachée des irrégularités accentuées par une justice basée sur le pouvoir de l’argent.
L’exemple vient d’en haut.
Ce que beaucoup de citoyens redoutent, c’est que le judiciaire agit le plus souvent en l’encontre du plus faible socialement parlant.
D’où la notion de la justice à deux vitesses, une pour ceux qui ont les moyens d’utiliser leur argent pour nourrir la corruption et l’autre pour ce dont il ne reste plus qu’à se soumettre car de toute manière, ils sont condamnés d’avance par le poids de la corruption quel que soit le jugement à l’issue duquel ils s’attendent… Mais, cela n’implique pas forcément que les socialement faibles sont toujours victimes.
Comme l’homme est réputé insaisissable de par sa nature ‘’ animal avant tout, mais pourvu d’une réflexion’’ ; Au moment opportun, il déclenche la confrontation et arrive aux règlements de compte pour se faire soit même justice par le sentiment d’un ras-le-bol.
Ceci se terminant parfois par mort d’homme à défaut d’avoir vu juste.
C’est très dommageable pour le progrès social car lorsque le citoyen ne croit plus à la justice qui protège, il perd le bon repère.
A leurs yeux les exemples que l’on leur montre sont contre nature et la débandade s’installe.
Tour cela est à corriger car tout excès de zèle ou de pouvoir est à proscrire d’où qu’il vienne.
Voilà, pourquoi, un changement radical est plus que jamais nécessaire pour que les populations de ce pays puissent croire au progrès.
Avant l’application de la LOI
...demande à Charles, il en sait quelque chose !
Les Manankasy ne sont pas dupes !