La tige de cigarette produite localement vaut aujourd’hui selon les marques Ar. 100 contre Ar. 70 auparavant ou Ar. 150 contre Ar. 75 la semaine dernière. Le paquet se vend à Ar. 2000 et du moment que le soleil se couche, le même paquet vaut Ar. 3000 si on en trouve. En tout cas, les cigarettes sont en train de disparaître des étalages des épiceries et de descendre sur les trépieds des marchands ambulants. Comme du temps de la Révolution socialiste.
Interrogés à propos de cette « pénurie », des épiciers révèlent que leur grossiste rencontre des problèmes d’approvisionnement. Le circuit classique serait perturbé sinon court-circuité par un petit nombre de grossistes qui aurait misé sur la hausse des taxes qui est intervenue depuis ce samedi 19 septembre. Cette hausse était déjà prévisible depuis près d’un mois et ces quelques grossistes auraient été avertis par quelqu’un du milieu ou auraient senti l’opportunité d’affaire qui se présente pour faire ses placements. D’autant que la hausse des taxes et des prix s’applique sur tous les stocks existants de cigarettes.
Même si les explications ne sont pas pleinement convaincantes, il faut dire que les prix des cigarettes ont augmenté car les taxes ont nettement augmenté. Par ailleurs, des techniciens ajoutent que le coût de production de la cigarette a aussi augmenté en raison de la faiblesse de la quantité de composants importés. On ne sait pas exactement si c’est la rareté des devises qui est à l’origine de cette faible quantité de composants importés ou non. Toujours est-il que les devises allouées aux clients dans les bureaux de change sont aujourd’hui limitées.
Des bureaux de change ont plafonné leur cession à l’équivalent de 7500 euros. « C’est incontournable, expliquent-ils en raison de la crise qui perdure. Il n’y pas beaucoup de touristes comme auparavant. De plus les exportations ont été réduites cette année et les gros investisseurs miniers ont limité eux aussi leurs activités. Aussi, les devises étrangères se raréfient-elles », concluent-ils.
Si les réserves en devises représentent encore l’équivalent de trois mois d’importation, l’attention des opérateurs a déjà été attirée par le Ministère des Finances afin d’éviter les importations inutiles. Ces opérateurs sont d’ailleurs conscients qu’entre la baisse du pouvoir d’achat, la faiblesse de l’Ariary et un climat général peu souriant, ils ne peuvent plus espérer un rush de la clientèle sur de luxueux produits importés.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Tout augmente , la hausse des prix ne cesse pas.
Mais que fait ce « gouvernement » ? oupss ! en train de rêver cette reconnaissance impossible ? Faudrait vraiment bouger maintenant « pour l’intérêt supérieur de na nation »
« La tige de cigarette produite localement vaut aujourd’hui selon les marques Ar. 100 contre Ar. 70 auparavant ou Ar. 150 contre Ar. 75 la semaine dernière. Le paquet se vend à Ar. 2000 et du moment que le soleil se couche, le même paquet vaut Ar. 3000 si on en trouve. »
TANT MIEUX RA-VALIS Ô !! en France depuis 4 ans maintenant, le prix augmente de presque 6% tous les 6 mois et l’Académie nationale Française de Médecine s’en frotte les mains pour le bien de la Santé Publique.
Ra-Valis BE SIGARA ô ! Vous n’avez que çà à nous raconter de « bien » à Mada ???
Sur un autre site d’infos où les journalistes sont très réputés d’aller souvent AU CHARBON pour voir comment se débrouillent les malgaches, je relève ceci :
« Le beurre dans un pot de yaourt à 1 200 ariary, le fromage à 200 ariary le morceau, le yaourt « maison » à 300 ariary le pot, le litre de « ronono velona » à 1 600 ariary ou la tasse à 150 ariary, toutes ces variétés sont actuellement les expressions de la transformation artisanale du lait et LES MALGACHES REAPRENNENT A FABRIQUER. »
« L’autre côté positif est que la toute nouvelle industrie artisanale résorbe un certain nombre de ces nouveaux chômeurs issus de la fermeture des usines textiles en zone franche puisqu’on n’a pas besoin d’énormément d’argent pour pouvoir démarrer sa petite affaire. Dans de nombreux quartiers de la Capitale, on trouve des épiceries, des marchands ambulants, des étalages vendant ces produits à des prix défiant toute concurrence. La seule véritable difficulté repose sur le volet hygiène, des normes strictes nécessitant un investissement conséquent, mais jusqu’ici, Madagascar n’a pas encore connu d’épidémies causées par l’insalubrité par exemple »
Fini donc le MONOPOLE par le TIKO’S LAND : les malgaches REDEVIENNENT CREATIFS, INVENTIFS, DEBROUILLARDS ; çà leur change de l’époque où ils passaient leur temps à attendre le message dominical du faux Pasteur RAVALOMANANA : « Minoa fotsiny ihany ».
Et c’est çà la vraie vie à la malgache. On aime ou on n’aime pas !! çà m’étonnerait que certains GTT puissent s’adapter à de telle vie. TANT MIEUX !! Qu’ils restent dans leur TANIERE PARISIENNE et BON DEBARRAS !!
Ingahy Rabri ô , mikipy ve rangahy sa donto no tsy mahalala ny olana aterak’ireo lazain’ingahy ireo eny anivon’ny mpamokatra ronono miohatra @ masonkarena ?
Mikipy ve rangahy sa donto no tsy mahita fa ny androatokon’ny zavatra amidy « produits artisanaux » dia tsy lafo satria mahantra loatra ny olona sady tsisy asa tsony ka tsy mahavidy ireo akory, kanefa izy ireto tsy mba azo tahirizina ?
Mikipy ve rangahy sa donto no tsy mahalala fa maro ireo mpamokatra no nanajary fambolena manarapenitra satria productions industrielles no nokendrena atao sy hovatsiana ka nitrosana kanefa maty ankaranany daholo ?
Hajanoko eo fa rangahy tsy mahita afatsy ny eo ambany orona ka manome litika.
Sao tsy fantar’i Bétôle fa Rabri l’éducateur io, izay tsy mahalala hafatsy TIKO.
Marary mihitsy lé-io rehefa tsy manonona ny hoe TIKO !
Mikipy ve rangahy sa donto
Fa izao angaha ianao vao teto amin’ity forum ity ? Soa ihany fa ianao no nilaza !
Rabri,
Comme d’habitude tu parles oy écrit pour ne rien dire, juste pour épater les « marivo salosana »
A ciao « chiant-tia-fika » !
On voit bien que Rabri regrette le temps du mikarataka, du mitsipozypozy et du badolahy.. Rabri veut une société d’artisans.. ET dire que ce sont tous des gens comme Rabri qui sont au pouvoir, qui se contente de peu, qui aime la médiocrité (ah oui ! avec un peu d’hygiène quand même -dixit Rabri)..Ou est l’élite intellectuelle ? la vraie. Pas les vrais faux intellectuels, usurpateurs tel foza rabri.
f’angaha adinonareo ny savony gasy sy ny fiverenana tamin’ny ravin-tseva tamin’ny taona 1980 ? izany no hoe mikarataka !!! fahantrana efa lasa tokoa ; ny manana, manana ihany !!
1975 ingahy Radidy no tonga teo amin’ny fitondrana no nanomboka niverina amin’ny fikaratahana madinidinika ny olona , fa izao vao firy volana monja ?
ieeee, izahay aloha aty Paris misy diobera foana ary tsy matahotra resaka fahadiovana, fa ahoana ny malagasy ary izahay manana fianakaviana any ka mahatsiaro marary koa
Que ce n’est pas gentil de dire ça des GTT. Que je sache, ils sont malgaches comme tous les autres. De plus ça arrive aussi à certains d’entre eux d’aider le pays à travers leurs familles à qui ils envoient des aides conséquentes tous les mois. Alors, je vous prie , un peu de modération dans les mots. Merci.
Mon Dieu, épargnez nous de leur vraie vie à la malgache, car bientôt ils vont louer le salaka parce que c’est moins cher et que nous n’avons plus les moyens d’acheter une culotte. Et ils vont crier qu’ils ont inventé le salaka !Je sais que c’est une question de culture, mais la norme fozaorana, c’est une auto-promotion unilatérale, appellation d’origine non contrôlée, et ne convient qu’à eux seuls. Vivement le Vita Malagasy. Le vrai.
pour rabri
la haine sur ravalo est plus fort que l’amour pour la patrie,
lui c’est un grand homme malgré ses défauts, et a contribué au developpement du pays
aleoko lavitra ny gasy toa ahy no manjaka amin’ny resaka fanamboarana « entreprise » toy izay ireo vazaha sy karana ireo
vous protégez trop votre ex-dj, j’espère que vous ne regretterez pas car ce qui se passe actuellement dans ce pays est lamentable
si vous trouvez que ce qui se passe içi actuelement est normal, ho tonga aminao araka izay inoanao
ho anay mpino kristiana dia asan-devoly izao mitranga eto amin’ny firenena izao miady ny samy malagasy, ekena ny asa ratsy rehetra
ny mpitondra fivavahana sasany aza minandany amin’ny hery setra isan-karazany
Ouh là, je crois que je ne me suis pas trompé du tout quand j’ai donné le qualif de « MOUTON DE PANURGE » à certains de ces forumistes anti-TGV/HAT. Il y en a un (Bétôle) qui est parti dans un RAISONNEMENT ABSURDE et puis tous les autres l’ont suivi !!
BÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊ !!!!
Voici mes réponses
* Bétôle
1) Inona no mahafaty antoka ny producteur de lait raha maro ny demandes eo no ho eo avy amin’ny transformateurs mêmes artisanaux ???
Taorian’ny fin de monopole de Tiko aza dia be dia be mihintsy ny producteurs avy @ région de Vakinankaratra no ni-s’organiser hivarotra ny ronono any Antananarivo fa AFAKA NY GEJA nataon’ny Tiko sur le plafonnement du prix du lait ( l’incrédibilité de paiement tsy ferana tamin’izany)
Ny raisonnement-n’ingahy izany dia rehefa Industriel no mi-transformer dia avo systématiquement ny prix à payer aux producteurs fa rehefa artisans transformateurs no clients-ny dia tsy maintsy ambany (mba henon’ingahy moa inona no mitranga any Frantsa sy Belgique @ izao fotona izao sur la baisse du prix du lait à cause des Industriels)
Je crois que mes anciens collègues de la Section Agro-Economico-Sociale d’Ankatso va ETRE FURIEUSE en écoutant un tel RAISONNEMENT ABSURDE !!!!
2) Resaka productions industrielles @ fambolena, c’est la FAUTE A QUI ??? à Ravalomanana bien sûr !!!
Il n’y a jamais eu étude sérieuse préalable sur la capacité de notre société rurale à être réceptive à une telle mode d’exploitation et de production (= agro business).
Avec Ravalomanana, c’était toujours la même démarche, caricaturale mais qui réflétait le tempérament de l’individu : « Je rêve la nuit, le lendemain matin, je consulte mes conseillers étrangers et je fais appliquer dans la journée » ( quelques exemples : les vaches grandes productrices laitières importées et les moutons néozélandais qu’aucun éleveur ne voulait !!! d’ailleurs, les vétérinaires et autres spécialistes de l’Elevage à Mada n’ont pas ménagé leurs critiques à l’époque mais face à un BEMARENINA sy BEJADONA, que voulez-vous faire ??? )
ô Ra-Bétôle ô ! F’angaha hoe rehefa nampidinin’ny HAT ny vidin’ny vary aux consommateurs pour tampon dia atao extrapolation tranversale simpliste daholo ny momba ny produits hafa !!
Mila miezaka tsara ise e ! Peut mieux faire hoy ny décision du Conseil de Classe
Tohizako kely :
Tsy atao mahagaga raha toa ka marisarisa ny fampianarana eto Madagasikara, aiza ka olona toan-drabri no « éducateur », mianara ianao magie hoy ny hiran’i Rossy izay !
On sent tout de suite que tu n’as fait que l’Ecole Sup De Conciergerie pour ne faire ici que des rapports plutôt que d’analyse.
Je ne sais pas exactement où est ton poste de conciergerie mais en plus, tu n’as aucune connaissance du SECTEUR INFORMEL à Mada où la créativité et la débrouillardise sont les maîtres-mots.
çà fait belle lurette que des EMINENTS ECONOMISTES non dépendants des Banque mondiale et FMI ont crié à l’obligation d’INSTITUTIONNALISER ce secteur en Afrique et à Madagascar, qui occupe 60% des ACTIFS.
Tiens un cadeau Mailomikaroka : une lecture intellectuelle pour te faire bouger de ton poste du rez de chaussée de ton immeuble (en train de guetter tout ce qui bouge comme sur ce forum) : http://www.ird.fr/fr/actualites/fiches/1996/fiche12.htm
0 rabri nokarohana tao an-dava-piringa,
Je crois pas qu’il faille pleurer sur le prix des cigarettes. Mais l’augmentation de leur prix est un symptôme supplémentaire sur la chèretée de la vie actuelle. Les produits alimentaires subissent de plein fouet cette augmentation : huile, beurre, lait...Ces produits ne sont pas considérés comme produit de luxe mais sont des produits importés subissant le contre coup de la baisse l’ariary par rapport à l’euro. Bientôt, les entreprises ne pourront plus importés tous ces produits faute de devises dans les banques. On va recommencer à trafiquer les savons de toilette, les boites de sardines.. On oublie bien vite cette époque là que l’on n’a pas du tout envie de revivre
On oublie bien vite cette époque là que l’on n’a pas du tout envie de revivre ...
C’était l’époque du socialisme ...