- Boney Fields ou un voyage à travers le « blues », source du jazz.
Le rideau est tombé pour le19e Festival International de Madajazzcar qui s’est déroulé dans la capitale et dans les provinces durant deux semaines d’affilées. Cette 19è édition a eu le grand privilège d’accueillir 12 groupes étrangers venant de 11 pays différents et 36 groupes locaux, créant ainsi pour les passionnés et les amateurs une ambiance du tonnerre. Madajazzcar a été sous le haut patronage du ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Jean Louis Robinson, et sous la présidence d’honneur de l’ambassadeur d’Allemagne Wolfgang Moser.
Détente, divertissement...
Tananarive, Antsirabe, Tamatave, Andasibe et Fianarantsoa ont tous pris goût à ce festival. Plusieurs endroits ont pu accueillir les prestations de ces musiciens venus de tous les horizons et les amateurs ont eu la part belle. La soirée d’ouverture qui s’est tenue au Carlton Anosy le 6 octobre a confirmé un bon début pour Madajazzcar avec les voix enchanteresses du groupe venant du Brésil « Trio Esperança » et le rythme fou de Furiopolis d’Allemagne. Cette 19e édition a été également une occasion pour « Tribute To Tôty » de rendre hommage au grand bassiste Tôty, malheureusement disparu trop tôt.
Organiser un tel événement n’est pas facile. Des incidents techniques peuvent survenir, mais une telle situation amène toujours à prendre des leçons, en matière d’organisation et d’exigence.
La clôture à Ambohijatovo
Les Malgaches ont pu savourer les dernières notes du festival, samedi dernier au jardin d’Ambohijatovo en guise de clôture. Les spectateurs ont rempli presque toute la place et tous les participants ont donné un spectacle de haut niveau. La foule n’a pas arrêté d’applaudir durant l’après-midi d’encensement pour le jazz.
Tahina Rahary, un guitariste malgache qui évolue au Portugal, les Suisses, Marc Perrenoud Trio, le guitariste Frode Kjekstad, puis, Mariannick Saint-Céran, une chanteuse d’origine réunionnaise vivant en France, et surtout Boney Fields, ce trompettiste américain qui a crée la magie lors de sa prestation, ont assuré pour le compte des étrangers. Côté malgache, l’on note la participation du quartet Nicolas Vatomanga, la jeune chanteuse Joëlle Claude et Rija Ramanantoanina. Et oui, on aura tout vu durant ce concert de clôtures.
Quoi qu’il en soit, ce festival de jazz à Madagascar est d’une envergure internationale et il faut que tout un chacun s’en rende compte. Que ce soit en matière d’organisation que pour le public qui est toujours gâté, à chaque édition. Cette 19e édition a laissé une histoire, en bien ou en mal, en espérant une prochaine édition toujours aussi innovatrice.
