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Société

Naufrage du cargo « Elisabeth I » à Antalaha

Une délégation gouvernementale au chevet des familles endeuillées

samedi 7 janvier 2012

Une forte délégation gouvernementale a séjourné successivement à Sambava et Antalaha les jeudi 5 et vendredi 6 janvier 2012 afin d’apporter réconforts et les condoléances de l’État aux familles des 36 victimes du tragique naufrage du cargo côtier « Elisabeth I », survenu le 27 décembre dernier entre Vinanivao et Cap Masoala. La délégation conduite par le Premier ministre Omer Beriziky a été composée de sept (7) ministres dont celui du Transport.

À Antalaha lieu du drame et à Sambava, la délégation a présenté ses condoléances aux familles des victimes et honoré de sa présence un culte organisé par la FFKM à la mémoire des personnes disparues. La délégation a tenu ce jeudi 6 janvier à Sambava, une réunion avec les autorités locales et les familles des victimes afin de voir ensemble les moyens pour faire face à cette tragique situation. Un Comité de suivi a été mis sur pied afin de coordonner toutes les actions relatives à cet accident.

Face à une telle situation, la Transition par la voix du Premier ministre Beriziky a remis une enveloppe de 7.200.000 ariary aux familles endeuillées. Soit 200.000 ariary par famille. Le ministre de l’Enseignement supérieur qui faisait partie de la délégation, pour sa part, a accordé 2.400.000 ariary pour le compte des douze (12) étudiants victimes du naufrage contre 1 million d’ariary de la part du ministère du Transport pour faciliter le retour des familles engagées dans les recherches et secours à Vinanivao.

À ces engagements s’ajoute l’argent collecté lors du culte œcuménique. Le montant s’élève à 395.150 ariary. Somme remise aux familles des victimes. Quant au résultat du Téléthon, il se chiffre à 296.300 ariary. Le tout sera confié au Comité de suivi. À ce dernier de voir de près l’affectation des sommes collectées ainsi que l’utilisation du don de 500 000 ariary, émanant des armateurs.

Les victimes souhaitent que les recherches se poursuivent et que l’État apporte son aide à l’identification des corps repêchés. Elles réclament aussi une indemnisation en plus de l’engagement de poursuite devant la Justice en ce qui concerne les propriétaires du bateau Elisabeth I. Les premiers éléments de l’enquête incriminent en effet une forte surcharge du bateau, qui n’était même pas homologué pour du transport d’un nombre important de passagers, comme cause probable du drame. À ce propos, le Premier ministre Omer Beriziky a promis d’agir en conséquence tout en soulignant qu’il prendra les mesures qui s’imposent sur place dans un premier temps avant d’en faire autant au niveau central.

Le Premier ministre a également fait remarquer que « l’État déploiera tous les moyens nécessaires pour retrouver les corps des victimes qui se trouvaient à bord de l’Elisabeth I. À part les équipements nautiques de la marine malgache, nous avons fait appel à l’aide étrangère ».

Des mesures sont en cours d’études afin d’éviter qu’un tel drame ne se reproduise ; depuis 1991, ce trajet maritime de la côte Est allant du Nord a fait 50 victimes.

Par ailleurs le Premier ministre a affirmé que « 2012 est l’année des élections afin d’achever au plus vite la Transition et que nous puissions revenir à l’ordre constitutionnel ».

Recueilli par Valis

7 commentaires

Vos commentaires

  • 8 janvier 2012 à 12:24 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    « Mes condoléances aux familles endeuillées »

    En combinant l’Ecologie,l’Aménagement du Territoire et le Développement durable,il est temps de déterminer à qui la responsabilité :
    - de la sécurité maritime,
    - et de l’aménagement du littoral.
    Il faut créer des centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage qui
    - diffusent la météo maritime,
    - surveillent la circulation maritime,
    - organisent les recherches
    - et coordonnent le sauvetage en mer sous l’autorité des préfets maritimes 03 (trois) préfectures maritimes à créer-Diego-Suarez,Mananjary,Morondava- par exemple.*
    Sur le littoral,les services des préfectures maritimes immatriculent,contrôlent et délivrent les permis (rôles des affaires maritimes),assurent le balisage des côtes et gèrent le domaine public maritime.

    Les Préfets maritimes coordonnent l’action de l’Etat en mer.Pour assurer la sécurité,ils peuvent faire appel à tous les moyens nautiques et aériens,notamment ceux de la Marine Nationale,des Douanes,des Affaires Maritimes et de la Gendarmerie Nationale.
    La sécurité des baignades (et engins des plage) relève de la responsabilité des MAIRES dans la « bande de 300 mètres » qui longe la côte.
    Les Maires délimitent les zones des bains surveillées en liaison avec les Préfets Maritimes et fixent par arrêté municipal les horaires de surveillance.

    BREF,

    Un seul Ministère pour :« l’Ecologie,le Développement durable et l’Aménagement du Territoire ».

    Madagascar aux Malgaches.

    Basile RAMAHEFARISOA
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 9 janvier 2012 à 23:38 | joshgasy (#6305) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Bonjour tout le monde !!
      Toutes mes condoleances aux familles des victimes.
      Nous savons tous que la source du present probleme n`est autre que la negligence de la construction de route Vohemar-Ambilobe. Je vais vous expliquer la situation :
      Pendant la saison pluvieuse et qui coincide tres bien aux rentrees universitaires,la route qui relie ces deux villes est presque unitilisable, resultat, les etudiants de la region SAVA qui vont reprendre leurs etudes n`ont pas d`autre choix que de plonger dans la mer comme ils disent, vu les frais du transport aerien sont chers.
      Donc, pour moi la solution est simple :
      Je me tourne vers les autorites competents, surtout aux responsables du ministere des travaux publics et du ministere du transport pour qu`ils prennent leurs responsabilites a l`encontre de cette situation.(Mieux vaut prevenir que guerir).

    • 19 janvier 2012 à 22:06 | torakizany (#6069) répond à joshgasy

      C’est simple mais c’est le meilleur résumé et la « route la plus droite » pour assurer la sécurité de tout le monde. Merci pour la concision. Un oeil sur google map permet de comprendre rapidement.

  • 9 janvier 2012 à 01:18 | Zafimaro (#3479)

    Angelina Soamininala
    Rue des Valeurs Ancestrales
    Madagasikara
    à Andry Rajoelina
    Place du 13 Mai
    Antananarivo
    Objet : Poème pour cadeau d’investiture.
    Souviens-toi !
    Anjanapara, Betafo Vakinankaratra,

    Cher Andry,
    Souviens-toi !
    Nous nous sommes connus sur les bancs de l’école.
    Je me souvins de toi et même de tes paroles
    Tu n’étais point doué mais plein de vitalité
    « Quelle beauté, quelle beauté »,
    Garçons et filles t’enviaient.
    Autour de toi gigotaient une pullule d’admiratrices
    Devant, derrière, même dans les coulisses
    Tes traits fins, tes cheveux lisses ont fait fondre le cœur des jeunes filles
    De modestes et de bonnes familles.
    Quant à moi, je planais, je rêvais de quitter ces bancs
    Partir loin, suivre vents et marées et traverser les océans
    À l’inverse de toi, ma peau est foncée, mes cheveux bouclés
    J’ai confiance en moi et je ne t’ai jamais guerre enviée
    Tout nous sépare mais une chose nous unit
    Le sentiment d’être né pour un destin précis
    Chacun sa route nos destins n’étaient pas liés
    Tu étais DJ, et moi, je sillonnais le monde des quatre côtés
    Bien des années plus tard, nous nous sommes croisés
    Ton nom a changé, tu es désormais TGV
    Grand chef d’entreprise, dit-on de toi
    Femme d’affaires, dit-on de moi
    Les journaux, les magazines raffolent du petit Roi – Injet, panneaux et même Trophet
    Rien ne semble t’avoir échappé !
    Quant à moi, plus discrète mais les rêves ne m’ont jamais quittés
    Revenue sur mon Ile, la tête bien pleine et remplie de projets
    Investir, construire, développer, innover
    Tels étaient mon mentor et l’objet
    De ce retour, longtemps planifié
    Longtemps désiré
    Le « Grand » homme d’affaires, tiré à quatre épingles est bien costumé
    Je retrouve un TGV, version luxe et décomplexé
    La femme d’affaires privilégiée,
    Invitée d’honneur, j’ai enfin pu assister
    A un des ces évènements, que bien sûr tu as créés
    Ce soir-là, nos regards se sont croisés
    Ton regard insistant, clairement indiquait
    Que tu as reconnu en moi quelque chose de familier
    Malgré l’affichage, le bling bling et bonnes apparences
    J’ai vu à travers toi, la même vieille arrogance
    Non ! Pas à mon égard mais à ceux qui t’entourent
    Car en me regardant, tes idées courent
    Tu cherches mon regard, qui l’eût cru ?!
    Mais depuis, nos regards ne se croiseront jamais plus !
    Malgache, patriote et fière de l’être
    Je mise sur du concret et jamais des « peut-être »
    Mais à maintes reprises, mes projets s’enlisent
    Ont fait l’objet
    D’obstacles innombrables
    Mais vite, j’ai compris qu’hélas dans mon pays, il ne suffisait pas d’être capable
    Mélange des genres, politique, religion, corruption
    De quoi faire trembler ceux qui comme nous– porteurs de bonnes intentions
    Je chéris mon pays du plus profond de mon être
    Mais au fil du temps,le concret est devenu « peut-être »
    Enragée, révoltée de toutes ces injustices
    Je me lève, je refuse et je milite
    Toi et moi savions que nos dirigeants nous tournaient le dos
    Démocratie, liberté, n’étaient que de vains mots
    Ma résistance commence par le boycott des produits Tiko
    Pas question d’en consommer à la maison comme au bureau
    Outragée, révoltée, je refuse toute proposition
    De certains membres du Gouvernement d’adhérer à leur position
    Notre pays et ses ressources et nos valeurs ancestrales
    Seuls socles d’un Tanindrazana idéal
    Et je continue à rêver d’un monde meilleur pour mon peuple
    Alors je ne puis me taire, je ne puis rester neutre
    Puis, vint ton avènement à la Mairie de Tana
    J’ai imploré les ancêtres pour que ce soit toi
    Traits fins mais moins lisses tu te bats
    Pour plus de justice et plus de débats
    Désormais, je te suis virtuellement mais je te soutiens autrement
    En coulisse, j’élève la voix pour que l’on nous entend
    Dialogue de sourd, c’est la loi du plus fort
    Mes nuits sont blanches et jamais je ne m’endors
    En dehors des affaires, Sarah, Maika, les rumeurs à ton égard vont bon train
    Que ta lutte est personnelle et que tu n’iras pas loin
    Adepte des faits et non des rumeurs
    Je ne percevais pourtant en toi, aucune rancœur
    Tu cries liberté, tu cries justice
    Tu cries démocraties et partout tu t’immisces
    Je te soutiens et je m’accroche à mes rêves, je continue dans ma lancée
    Bâtir, construire, développer, créer
    Au fil du temps nos rêves s’éloignent
    Moi je rêve de valeurs et toi de « règne »
    D’ailleurs n’avons-nous jamais partager les mêmes rêves
    Tiré à quatre épingles, tu n’admets aucune trêve
    Tu es comme un livre fraîchement imprimé
    Beau, lisse, mais qu’as-tu à raconter ?
    L’habit fait le moine
    Et en blanc tu te proclames
    Chet d’un État, maintenant sans âme
    Et aucun état d’âme
    Avec toi se sont envolées les valeurs ancestrales
    La démocratie par les violences bestiales
    A l’égard de tes aînés, quand bien même ont tort ou sont ignorants
    Méritent le respect, car tu n’es qu’un enfant
    Le « mal » est chassé, le mal est vaincu !
    Songes-tu un instant que tu as aussi perdu ?
    Quelles sont tes marques, quelles sont tes valeurs
    Tes partisans semblent n’être que des pilleurs et des voleurs
    Pillage économique, pillage politique
    Pillage constitutionnel, pillage intellectuel, pillage évangélique
    Telles sont les s seules images imprimées dans nos mémoires
    Et a jamais tu les a inscrits dans notre histoire
    La loi du plus fort que jadis tu combattais
    Est devenu ton mentor pour mieux régner
    Tu n’instaures la peur et l’angoisse
    Devenu petit à mes yeux, tu as perdu ton « class »
    Mais où emmènes-tu notre pays, et vers quelle transition ?
    Quand on sait aujourd’hui que tes valeurs reposent sur l’adhésion des bataillons ?
    Alors contre toi, je m’insurge et j’entre en résistance
    Tu confonds nos valeurs à celles de la France
    L’unité de notre peuple et nos valeurs communes ancestrales
    Même si elles te semblent futiles et banales
    Doivent prévaloir sur les sentiments de haine et de soif de vengeance
    Tu as causé en nous un ressentiment immense
    Alors à toi, je dis clairement, Vive la résistance !
    Tu peux m’arrêter, me crucifier un soir ou un matin
    Dans ton armée, je deviendrai un mutin
    Tu peux m’arrêter me torturer
    Mais tu n’auras jamais ma liberté !
    Tes menaces assombrissent le ciel de notre Grande Ile
    Sache que ton audace aura été futile
    Aux dix-sept millions huit cents autres malgaches
    Hélas !
    Car ton avènement ne fait l’objet d’aucune légitimité
    A nos yeux comme à ceux de l’ étranger
    Dans mon petit village d’Anjanapara, rien ne nous lie, tout nous sépare
    Nos vies sont rythmées par le culte des ancêtres et l’élevage de zébus
    A la grande capitale tu t’insurges et tu te prépares
    Ta vie est rythmée par le culte d’internet et la pratique de tous les abus
    Y compris l’abus de pouvoir
    Le comble de ta trahison et que tu es devenu « be rahonana »
    Et que notre cher Oncle et jadis respecté Ratsirahonana
    Soit un des instigateurs de cet ignoble coup d’Etat
    Mais, toi et moi le savons, l’argent rend aveugle et ça va de soit.
    Alors derrière toi tu as rassemblé
    « Has been », vengeurs, crocodiles et grands frustrés
    Je souhaite que ta victoire soit éphémère
    Du bling bling au blah blah tu ne peux te taire
    A mon peuple, je dis réveillons-nous
    Restons Uni, restons debout
    Car tu peux nous arrêter, tu peux nous crucifier
    Tu n’auras jamais notre liberté !
    Puisque nous ne sommes plus sur les bancs de l’école
    Puisque nous ne sommes plus du même rang
    Puisqu’il ne reste plus rien de nos idéo communes – et rien de ta parole
    Chacun sa route, mais nous jouons désormais dans la cour des grands
    Alors Je te défie et je te dis :
    Vive les valeurs ancestrales ;
    Vive les valeurs démocratiques universelles
    Tu grilles les étapes, tu poses des ultimatums
    Tu pilles la Constitution et tu refuses un referendum
    Je te défie et je te dis :
    Vive Notre Nation Unie
    Et ma résistance a commencé par
    Une lettre aux Nations Unies
    Même si partout, on inscrira ton nom
    Dans notre esprit et nos cœurs, tu n’es pas Président
    Par ton mépris, notre Tanindrazana est pointé du doigt
    Tu bafoues l’ordre, tu bafoues le Droit
    Je t’observe et je t’analyse, mais….ma parole
    Tu ne laisseras dans ma mémoire que le souvenir d’un petit camarade, pas très doué
    Sur les bancs de l’école
    Toujours tiré à quatre épingles et costumé, trait tiré et teints moins frais
    Tu es loin d’être celui que tu parais
    Tu as perdu le sens des réalités
    A l’Ambassade du pays de Voltaire où tu as séjourné
    T’as-t-on au moins prévenu qu’un « bien mal acquis n’en profite jamais ?!
    De la part Angelina Soamininala
    du petit village d’Anjanapara
    Post Scriptum : Ceci est le sentiment des quelques millions de malgaches à qui tu as refusé la liberté de s’exprimer !

    • 10 janvier 2012 à 15:46 | zaho (#699) répond à Zafimaro

      Bonjour à tous et en particulier à Madame Angelina Soamininala.
      Cela fait plusieurs mois que j’ai abandonné le forum car j’ai été un peu dégouté de ce que je lisais. Votre lettre Madame m’a beaucoup touché et je tenais à vous remercier.Malheureusement, la plupart de nos hommes politiques sont à l’image d’Andry et ce n’est pas avec des hommes comme lui que nous allons sortir Madagascar de sa situation actuelle. J’ai été outré par sa déclaration à la sortie de l’Elysée. Vous avez résumé Madame tout ce que je voulais écrire concernant Andry Rajoelina. Notre pays mérite mieux.

    • 19 janvier 2012 à 22:13 | torakizany (#6069) répond à Zafimaro

      Poésie raffraîchissante et rimes faciles.
      Première moitié imbuvable. Dernière phrase prétentieuse ou naive, je vous en laisse le choix. « Des millions de Malgaches » dîtes-vous ? Je VOMIS la première moitié et du coup je m’exclus comme des DIZAINES de Malgaches, de l’ensemble ! Savez-vous compter ? Ne prenez-vous pas vos rêves et délires (voir des qualités là où le VIDE est ROI) pour la réalité ?
      Une consultation s’impose D’URGENCE !

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