La Banque mondiale ne signifie plus seulement financement, c’est ce que les responsables de la représentation de cette institution à Madagascar ont voulu faire comprendre ce mercredi en fin d’après-midi du 16 juin 2010 lors d’un point de presse en son siège à Anosy. La Banque mondiale est aussi depuis quelques temps, un centre de production intellectuelle. Dans le cas de Madagascar, l’entreprise a réellement commencé depuis le mois de février 2009 et les premiers résultats sont aujourd’hui révélés au public dans un recueil intitulé « Madagascar : Vers un agenda de relance économique ».
21 notes de politiques économiques, 31 auteurs issus de la Banque mondiale, tous des experts, des Malgaches mais aussi des étrangers, y ont contribué pour en faire un outil qui suscite des débats. Le recueil offre en effet des analyses de situation. Il fait des constats, présente aussi bien les atouts mais sans oublier les contraintes et les perspectives. Car le responsable de la communication au sein de la représentation à Madagascar l’avoue, ce recueil est le résultat de dialogues multiples avec la presse, avec les partenaires qui évoluent dans le pays dont le Système des Nations Unies, le secteur privé et les sociétés civiles.
Le recueil qui fait 366 pages est un outil pour les décideurs, pour les candidats aux élections mais surtout pour les techniciens et développeurs. Il donne les situations dans les divers secteurs et propose des pistes de réflexion sans pour autant imposer la voie à suivre. Ce recueil est disponible dans les centres de documentation et auprès des partenaires du développement de Madagascar.
Vos commentaires
Tribune.com serait-elle capable de « VULGARISER » ce recueil de la Banque Mondiale
Merci d’avance !!
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
b.ramahefarisoa@gmail
Ramahefarisoa m’a devance , j’ajouterai qu’il serait judicieux si Tribune diffuse sur son site l’entiereté de cette analyse
vous allez sur le site de la BM et vous pourrez les télécharger.
Bon, cela fait 20 ans que je lis les rapports de la BM et du FMI, et ce ne sont que des ramassis de cas d’école.
Si la BM et le FMI (les fameuses institutions de Bretton Wood) avaient du succès dans la llutte contre la pauvreté ou le développement, cela se saurait.
Pour ce qui sont intéressés regardez l’histoire des fameuses ’’programme d’ajustement structurel’’ qui a replongé les pays pauvres 20 ans en arrière. Seuls les pays où ces programmes n’ont pas été appliqués (Brésil, Inde, Chine) ont presque réussi leur développement.
Le reste, regardez les dégâts. Mais ça, les experts ont oublié leurs recommendations de l’epoque
râleur
« Il ne suffit pas de lire tel ou tel rapport mais il faut être capable de le comprendre aussi » ;
Vous avez quelque chose à proposer ???
Vous avez un programme de société à nous soumettre !!!
merci d’avance râleur.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail
Bien dit et bien vu râleur !!
Ecoute, je suis très sérieux : je te désigne FUTUR PRESIDENT ; je serai ton fidèle CONSEILLER !!!!! AMEN !!
ne t’inquiète pas Basile, je suis diplomé en économie et en gestion/finance et je comprends parfaitement ce que je lis.
L’économie et la finance n’ont rien à voir avec un programme de société. Un programme de société c’est d’abord un programme politique.
Une fois que l’on a défini son programme politique, on élabore la politique économique qui va avec. Une fois la politique économique élaborée, il faut faire des calculs et des hypothèses pour la partie finance qui va servir cette politique économique
Il ne faut mettre la charrue avant les boeufs, sinon, c’est l’échec assuré
« L’économie et la finance n’ont rien à voir avec un programme de société. Un programme de société c’est d’abord un programme politique. »
Absolument vrai ! Cependant c’est sur l’économie et la finance qu’un programme politique peut être appliqué.
Ce que vous expliquez très bien d’ailleurs.
« il faut faire des calculs et des hypothèses pour la partie finance qui va servir cette politique économique... »
Et ce sont ces calculs qui ne sont pas faits, ou s’ils le sont les résultats ne sont pas appliqués par ce qu’ils seront impopulaires ou empêcheront de détourner assez de fonds.
"je suis diplomé en économie et en gestion/finance et
je comprends parfaitement ce que je lis."
Ah, voila les grands mots lâchés !
JE SUIS DIPLOME... ce qui explique que l’on est capable de comprendre et de critiquer, mais qui explique aussi que l’on peut être incapable d’appliquer et/ou de pratiquer.
Et cela est plus efficace pour être en situation d’échec que de mettre la charrue avant les zébus.