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Antananarivo | 13h07
 

Société

Malnutrition

Un nouveau projet pour Madagascar

jeudi 14 mars 2013 |  2501 visites 

À Madagascar, près de la moitié (50,1%) des enfants ont un retard de
croissance selon l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) en 2009.
Le manque en micronutriments est un des facteurs qui influence ce taux
de malnutrition chronique élevé. Selon l’enquête de l’EDS, moins
d’un enfant sur six de 6 à 23 mois c’est-à-dire seulement 13% bénéficie
d’une alimentation complémentaire adéquate, notamment d’une
alimentation diversifiée avec un apport en vitamines et minéraux
nécessaires à leur croissance. C’est ainsi que l’Office national de
nutrition (ONN)en collaboration avec le ministère de la Santé publique,
l’Unicef et PSI Madagascar, ont annoncé un nouveau projet de
fortification alimentaire ce mercredi 13 mars à Ankadimbahoaka, afin d’améliorer l’état nutritionnel des enfants de 6 à 23 mois.

Ce projet consiste à enrichir à domicile les aliments avec des vitamines et minéraux essentiels grâce à des multi-micronutriments sous forme de poudre
prête à être utilisé pour les mères. Ce projet est mis en œuvre dans le
but d’améliorer la nutrition des ces enfants et les pratiques
d’alimentation complémentaire du lait maternel, afin de poursuivre les
efforts pour la réduction de l’anémie qui frappe les enfants de moins de 5 ans, et autres déficiences des enfants à Madagascar. La fortification alimentaire constitue ainsi une intervention clé du Plan National d’Actions en Nutrition 2012-2015 dont les objectifs principaux sont de réduire le retard de croissance et de contribuer à la réduction de la mortalité chez les enfants de moins de 5 ans. Antananarivo, Fianarantsoa, Fénérive Est et la région Vatovavy Fitovinany, qui sont les plus vulnérables bénéficieront en premier lieu de la répartition de ce projet.

Recueilli par Haingo

15 commentaires

Vos commentaires

  • 14 mars 2013 à 12:46 | bbernard (#6880)

    C’est un bon projet mais il ne faut pas perdre de vue que les enfants nourris au sein maternel présentent aussi ces carences, dues au fait que leurs mamans sont aussi dénutries. Il convient donc de doubler ce programme d’un plan général de restructuration agricole pour permettre à la population de se nourrir mieux, à défaut de correctement, dans un premier temps.

  • 14 mars 2013 à 13:53 | Rakotoasitera Fidy (#2760)

    Merci à bbernard pour sa contribution

    C’est dommage que cet article n’interesse personne , alors qu’il s’agit d’un projet primordial

    Juste pour info , PSI est une ONG qui emploie , chez nous , plus de 2500 personnes

    Hélas , quand on ne polémique plus dans la ’politika’ pour faire reculer la pauvreté et la mortalité ....

    • 14 mars 2013 à 16:51 | rabri (#2507) répond à Rakotoasitera Fidy

      C’est un n-ième plan de nutrition de plus depuis l’indépendance, mais ça reste un feu de paille.

      Pourquoi on ne rend pas OBLIGATOIRE l’EDUCATION NUTRITIONNELLE dans le contenu des programmes d’éducation et à différents niveaux ?

      Je pense que si on apprend aux gens une notion simple : « un être humain a besoin tous les jours de l’énergie, des protéines, des vitamines et des minéraux » et que si en plus, on les aide à faire un inventaire autour d’eux des sources d’aliments pouvant leur apporter ces éléments quotidiens indispensables, ON RESOUDRA DEJA PLUS DE 50% DE PROBLEMES DE MALNUTRITION. Les cantines scolaires doivent être le point de départ de cette grande sensibilisation et conscientisation de problèmes nutritionnels. Les enfants bien formés et informés répercuteront ensuite positivement auprès de leurs parents.

    • 14 mars 2013 à 19:58 | bbernard (#6880) répond à rabri

      Ayez les pieds sur terre, Rabri. Comment voulez-vous que des mères qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école puissent comprendre les programmes nutritionnels ? Comment voulez-vous qu’elles se procurent les aliments et éléments nutritionnels nécessaires alors qu’elles n’ont même pas de quoi se nourrir correctement ? Comment voulez-vous que les enfants mangent à la cantine quand les parents n’ont pas les moyens de les envoyer à l’école ? Vous et quelques abrutis, vous tirez sur les colons et les vazahas. Soit, ils n’ont pas fait que du bien, comme partout. Mais reconnaissez au moins que, pendant la colonisation, davantage d’enfants allaient à l’école et bénéficiait de distribution gratuite de lait et autres aliments (ma femme en a bénéficié). Je ne suis pas pour la colonisation, bien au contraire, mais je déplore que les malgaches (les dirigeants successifs) n’aient pas su tirer les leçons de ce qui était bien pendant cette période et ne l’aient pas fait perduré, en l’améliorant. Je souhaite que le Président de la République qui sera élu ait le courage politique et la poigne pour mettre en oeuvre les mesures qui s’imposent pour permettre à la population de se nourrir mieux et à la totalité des enfants d’avoir accès à l’école gratuitement.

    • 14 mars 2013 à 19:59 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à rabri

      Bien vu rabri

      Seulement le hic c’est le pouvoir d’achat extremement bas des malagasy

      Si bien que les parents ne peuvent pas satisfaire à ces besoins de vitamines et de minéraux

      En fait , rabri , en plus de ce que tu dis si justement il faudrait rendre obligatoire , aussi , des aides financières aux familles malagasy

    • 15 mars 2013 à 02:05 | rabri (#2507) répond à bbernard

      Hé ! vous et tous les s.a.l.o.p.a.r.d.s de colons et néocolons : quand on vous lit, tout ce qui vous intéresse est de rendre ce peuple IGNARE et d’en faire ETERNELLEMENT le théâtre de spectacle humanitaire.
      En plus, quand vous-même qui n’étiez jamais à Mada vous permettez de raconter n’importe quoi !
      1) une proportion importante d’enfants ne va pas actuellement à l’école parce qu’ils sont mal nourris ; donc la multiplication d’initiatives sur les cantines scolaires est la bienvenue et les résultats sont très palpalbles sur la refréquentation de l’école par les élèves
      2) l’école elle-même peut elle prendre en charge le fonctionnement d’une cantine scolaire : OUI (voir reportage ci-dessous). Les malgaches doivent se prendre en main et non pas attendre des projets de l’extérieur qui sont comme des feux de paille et au final, ne profitent qu’à beaucoup d’intermédiaires et non pas aux nécessiteux et en plus, ne font qu’accroitre la dépendance du pays

      A l’aide de la généralisation des cantines scolaires, l’école devient avant tout NOURRICIERE. L’instauration de l’EDUCATION NUTRITIONNELLE vient tout naturellement en inculquant aux élèves la notion d’énérgie-protéines-vitamines-minéraux dont l’organisme humain a besoin tous les jours et que la cantine doit s’efforcer de leur fournir à chaque fois.

      Où trouve-t-on de l’énérgie et des protéines ? dans leur environnement proche. C’est aux parents d’élèves et aux enseignants de faire l’inventaire des aliments sources de ces éléments. L’issue de la concertation entre eux à ce sujet est très surprenante. J’ EN AI FAIT MOI MEME L’EXPERIENCE DANS MON PROPRE VILLAGE NATAL

      Où trouve-t-on des vitamines et des minéraux ? surtout pas en demandant à chaque fois à 10000 km chez bbernard et ses acolytes spécialistes d’humanitaire spectacle. C’EST PRODUIT SUR PLACE ET GRATUIT !!
      Là, çà nécessite un peu de connaissances et de conseils par des personnes ayant approfondi l’agronomie raisonnée ( différent de l’agronomie spéculatrice dont le simple raisonnement est de dire qu’il faut acheter des engrais chimiques pour apporter aux plantes les éléments dont elles ont besoin) : en nourrissant le SOL ( = apport de fumiers ou de compost), on y nourrit des MILLIARDS DE MICROORGANISMES qui, eux-mêmes très riches et équilibrés en beaucoup d’éléments nutritifs, deviennent des aliments pour les plantes. Le jardin scolaire doit être le lieu d’apprentissage pédagogique et d’application de cette notion d’agriculture raisonnée.

      Un enfant bien nourri physiquement et intellectuellement ramène tout naturellement chez lui à la maison les mêmes notions de NUTRITION HUMAINE, DU SOL ET DES PLANTES pour les parents qui sont eux-mêmes agriculteurs.

      Des réalisations concrètes sont déjà sur pied mais je garde le secret pour l’instant !!

      Alors bbernard, rabri a-t-il les pieds sur terre ou c’est vous qui avez le c.u.l à la place du cerveau avec vos éternelles idées de déverser chez ce peuple vos aliments « empoisonnés » qui ne font qu’accroitre leur dépendance ??

    • 15 mars 2013 à 02:06 | rabri (#2507) répond à rabri

      Reportage signé Noro Niaina, journaliste à « Les Nouvelles », presse écrite. - Date : 02-05-2008

      EPP MORATSIAZO : La cantine scolaire opérationnelle

      Ranto, Kiady et Josia, élèves de l’Epp de Moratsiazo, sont maintenant habitués à prendre leur goûter à l’école et font partie de ceux qui ne désertent plus les salles de classe pour cause d’insuffisance alimentaire. Et ce, suite à l’initiative louable des parents d’élève, qui ont eu l’idée de mettre en place une cantine scolaire au sein de cet établissement scolaire, situé dans la commune Ampary de la région de l’Itasy, sans attendre de L’AIDE DE L’EXTERIEUR.
      L’EPP Moratsiazo n’a disposé ni d’un réfectoire, ni de marmites ou de tout autre ustensile indispensable pour la cuisine.
      Soucieux de leur bien-être, les parents des 400 élèves de cette école se sont réunis pour que leurs enfants puissent manger à leur aise.
      « Notre développement n’attend personne et il ne dépend que de nous », explique un des parents.
      De plus, « on est là pour nos enfants et on n’attendra pas d’aide extérieure pour qu’ils mangent bien. Nous avons tous des problèmes financiers, mais comme chacun apporte un peu de ce qu’il a, nous arrivons à nous en sortir », a-t-il poursuivi.
      Chaque parent d’élèves a alors apporté sa part de briques comme les bois de chauffage, les marmites, les louches… Pour d’autres, leur contribution était de faire le marché. Les élèves quant à eux apportent un peu de riz de chez eux et une somme de 100 ariary par semaine pour les aliments proprement dits.
      Solidarité des parents
      Deux fois par mois, les élèves mangent des pâtes, du riz, du pain et du manioc, en complément de ce qu’ils mangent à la maison. Le but est de faire manger chaque élève. Afin de pérenniser la méthode, une culture de manioc est actuellement entamée sur un terrain commun. La solidarité des parents est mise en exergue une fois de plus puisque le terrain appartient au président de l’association des parents, et il le propose à titre gratuit.
      Les effets de cette initiative sont incontestablement encourageants. Selon les enseignants, le taux de scolarisation est passé à 95 % contre 80 % auparavant. De plus, le taux d’absentéisme a largement diminué. Une telle initiative montre une volonté considérable de développer. Effectivement, les parents d’élèves ont contourné leurs problèmes financiers et logistiques afin de démarrer leur projet. Ceci relève du leadership adaptatif et de la solidarité nationale inscrits dans le Map. Pour le cas de l’Epp de Moratsiazo, sa bonne pratique est un exemple à suivre

    • 15 mars 2013 à 02:10 | rabri (#2507) répond à Rakotoasitera Fidy

      Fidy,
      Je répète mille fois ici que chez nous, ce n’est pas une question de moyens (comme bcp de profiteurs-voleurs du patrimoine malgache nous font entendre) mais c’est UNE QUESTION DE VOLONTE, surtout dans ce cas-ci, de volonté de BIEN FORMER LES CITOYENS !!

    • 15 mars 2013 à 13:08 | leclercq (#4410) répond à Rakotoasitera Fidy

      Bonjour

      Vous avez raison Rakotoasitera Fidy , il faut aider financiérement les familles pauvres , il ne suffit pas
      seulement d’envoyer les enfants à l’école , il faut également qu’ils aient tous les necessaires (cahiers , crayons et autres livres ) et qui+ est , l’école n’est pas
      gratuite , il y a ce qu’on appelle « l’écolage » , comment une famille déjà si demunie peut-elle se
      permettre de scolariser un enfant voire 2 ou 3 , parfois 4 ,cela dit ,il y a qqls années , les enfants Malgaches même les pauvres , qui avaient la chance d’aller à l’école , avaient droit à leur bol de lait chaud et un repas gratuit grâce à certaines écoles tenues gratuitement par des Soeurs ( pour ex : L’ecole des Soeurs Ste Thérese de Faravohitra ) je le sais , moi-même , j’avais la chance de la fréquenter , mais depuis + de 4 ans que le pays se dégrade , ce genre d’initiative a complétement disparu , on arrive presque à regretter l’époque de la colonie « ses sales colons comme ils disent » n’en déplaise à certains .
      Bonne journée
      Bakoly

    • 15 mars 2013 à 13:17 | leclercq (#4410) répond à leclercq

      Je tiens juste à rajouter ceci , la« SEULE VOLONTE »n’a jamais rempli un ventre vide .....encore faut-il leur donner cette possibilité ... facile à dire quand on a la chance d’avoir 3 repas par jour ...je sais que je vais attirer la foudre de Mr rabri , mais la réaction de ce genre de personnage plein de haine n’étonne plus personne
      Bakoly

    • 15 mars 2013 à 18:41 | bbernard (#6880) répond à rabri

      Eh ! Pauvre type ! Au lieu de cracher sur les vazahas et tous ceux qui ne sont pas de ton avis (tout comme ton maître à penser Basile), tu ferais mieux de te laver les yeux avec ta salive pour enlever la M..er..de qui les colle. Tu verrais alors la réalité des choses de la vie de tous les jours dans le pays. Ce n’est pas une sous-m..e.r..de de ton genre qui m’empêchera de dire ce que je pense.

      La volonté, c’est une chose. Quand les gens ont le ventre vide et tordu de douleur parce qu’ils ont faim, ils ont autre chose à faire que de penser nutrition, vitamines et tout le tintouin. L’école ! Encore faut-il que les parents aient les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école. Ce n’est pas une question de volonté. C’est une question de survie. Un enfant qui ramène quelques centimes d’euros à la maison chaque jour par son travail ou le vol contribue à la survie de la famille. Contrairement à ce que vous prétendez (votre mauvaise foi est flagrante), je ne suis pas pour que les enfants soient incultes. Bien au contraire, j’ai toujours dit et je maintiens que le peuple malgache s’en sortira le jour où la population aura accès à l’instruction gratuite. Mais pour cela, il faut d’abord lui donner accès à la nourriture pour qu’elle puisse avoir la force d’étudier. Vous avez la chance d’être un de ces privilégiés qui mange à sa faim, qui vit dans le confort etc. mais cela ne vous donne pas le droit d’insulter les malgaches qui, dans leur grande majorité et de plus en plus, tentent de survivre. Vous les insulter par votre arrogance à les traiter de personnes sans volonté. Le profiteur-voleur, en ce moment, c’est vous.

    • 17 mars 2013 à 19:29 | rabri (#2507) répond à bbernard

      Hé, quand tu comprends tout de travers, qu’est ce que je peux faire pour toi, espèce d’imposteur qui prétend aider des étudiants étrangers pour quoi faire déjà ???

      Quand je parle de volonté, je m’adresse aux dirigeants successifs de Mada qui ne l’ont pas pour trouver la bonne voie pour sortir le pays de ce problème éternel de malnutrition malgré la richesse du pays.
      De toute manière, j’arrête de débattre avec un c.o.n.n.a.r.d de ton espèce qui ne connait rien du tout aux réalités du pays. Ce n’est pas en reniflant à longueur de la journée l’odeur de ta femme malgache que tu arrives à comprendre la vraie situation des malgaches. C’est peut être toi qui mérite un charter pour y aller pour avoir les idées plus nettes au retour ou doit-on organiser un téléthon pour t’aider à t’y rendre ??

      Tchao, vazaha lany mofo sy bora mena mpangetotra an-tsena (fais traduire par ta dulcinée ) lol !!!

  • 14 mars 2013 à 14:19 | Inglewood (#6780)

    La situation alimentaire et sanitaire du pays / de(s) la population(s) nous rendent perplexes. Tous les efforts réalisés, sur plusieurs années par la SECALINE, USAID et autres... sont à refaire.
    La Communauté des donnateurs internationnaux se sont penchée dans une réflexion dans la Coordination, la Cohérance et la Complémentarité des budgets et des orientations des priorités pour mieux servir les populations vulnérables aux crises politiques face aux dynamiques sociales, économiques et politiques de Mada.
    Et, pire la situation perdure.La contribution de l’Etat malgache a été minime dans ces programmes.

  • 14 mars 2013 à 16:04 | Cacatoès (#7049)

    Maromaro ny ohatrizao e !!Mahonena ireo ankizy kely tsy ampy sakafo.
    Tsarovy fa tsy ny zaza irery no tsy ampy sakafo fa ireo lehibe koa ! Ireo vahoaka madinika no resahako eto.

    • 14 mars 2013 à 17:49 | Nosiko (#7251) répond à Cacatoès

      Ce projet est à ma connaissance au stade de phase pilote dans 3 Régions, Analanjirofo, Analamanga, Haute Matsiatra. Espérons qu’on obtiendra l’effet escompté,et que d’autres bailleurs vont grossir le rend. Merci à l’UNICEF qui est le bailleur de ce projet !

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