Contrairement au passé, le nouveau code de conduite de la gendarmerie nationale fera l’objet d’une large diffusion auprès du public. En effet, en application effective des recommandations présidentielles, toutes les entités relevant des corps des fonctionnaires doivent avoir respectivement leur propre code de conduite basé sur des valeurs éthiques. Les contrevenants en tireront les conséquences.
- Logique
Pour cela, un atelier national de validation du code a été organisé, à l’Ecole Nationale de la Magistrature et des Greffes à Tsaralalana, durant la journée du mercredi au cours duquel une soixantaine de gendarmes en provenance des 22 régions ont discuté les tenants et aboutissants de ce code. En collaboration avec le BIANCO, il s’agit de mettre à jour les dispositions du décret N°69.232 du 16 juin 1969 portant règlement sur le service intérieur de la gendarmerie nationale. Ce qui est tout à fait logique dans la mesure où ce décret est vieux d’une quarantaine d’années.
- Corruption
Le Général de Brigade Raharijaona Lucien Emmanuel, commandant supérieur de la gendarmerie nationale a déclaré à cette occasion que « ce nouveau code ne fait que compléter le règlement intérieur déjà appliqué antérieurement. Seulement, l’actuel code accorde plus d’intérêt à la lutte contre la corruption tout en sensibilisant le public pour connaître à fond l’objectif escompté ». Pour y parvenir, une large diffusion de ce dernier est plus que nécessaire afin que tout le monde puisse émettre des avis concernant le mode d’application de ce code de conduite.
